L’Etat du Sénégal n’avait pas atteint ses objectifs concernant la gestion de la dette publique, l’année dernière. Cela est apparu dans les propos du directeur adjoint du département Afrique du Fonds monétaire international (Fmi), Ali M. Mansoor, lors de son point de presse ce mercredi 12 avril 2017, à l’issue d’une mission dudit Fonds à Dakar. Il a, en effet, révélé que «la dette publique, à fin décembre 2016, est plus élevée que prévue. Cela, dit-il, en raison, notamment, du dégonflement des soldes créditeurs des comptes de dépôts et des avances que le gouvernement apporte au groupe La Poste depuis plusieurs années.
L’équipe du Fmi encourage ainsi les autorités étatiques «à prendre des mesures idoines pour renforcer la gestion de la Trésorerie et éviter que les entreprises publiques pèsent lourdement sur les finances publiques et sur l’économie». Cette occasion a été également saisie par ladite mission pour attirer l’attention des autorités sur leur engagement, à privatiser la Sonacos. Aussi, le Fmi recommande à l'Etat de réduire le nombre d’agences publiques.
«Pour atteindre les objectifs de croissance fixés dans le Pse, il serait plus efficient de consacrer les dépenses publiques prioritairement à l’investissement public, y compris en capital humain et à l’inclusion social», indique le Fmi.
L’équipe du Fmi encourage ainsi les autorités étatiques «à prendre des mesures idoines pour renforcer la gestion de la Trésorerie et éviter que les entreprises publiques pèsent lourdement sur les finances publiques et sur l’économie». Cette occasion a été également saisie par ladite mission pour attirer l’attention des autorités sur leur engagement, à privatiser la Sonacos. Aussi, le Fmi recommande à l'Etat de réduire le nombre d’agences publiques.
«Pour atteindre les objectifs de croissance fixés dans le Pse, il serait plus efficient de consacrer les dépenses publiques prioritairement à l’investissement public, y compris en capital humain et à l’inclusion social», indique le Fmi.