Dans sa préface le Professeur Babacar Kanté présente cet ouvrage de manière exhaustive.
« C’est en effet toute « une tranche de vie » que l’auteur retrace, en faisant des variations sur un thème. L’option prise se situe en effet entre deux genres littéraires bien connus et distincts : les Mémoires et l’essai. Son œuvre en fait la synthèse et se présente en définitive en trois parties. La première part du rappel de l’environnement culturel de son éducation dans une famille traditionnelle à Podor à l’exercice du métier d’instituteur. Cet épisode de sa vie nous révèle ce que très peu de jeunes savent : c’est un ancien meneur de grève qui est devenu plus tard ministre de l’Intérieur, responsable du maintien de l’ordre. La deuxième partie, qui reste certainement la plus passionnante pour l’auteur lui-même, porte sur le déroulement de sa carrière militaire. On y apprend que c’est l’antimilitariste qui finira sa carrière de contestataire comme général de division. La troisième concerne les fonctions administratives et politiques. Tous ces développements sont opportunément accompagnés de notes de bas de page et d’annexes qui ajoutent à la densité historique et, par suite, à l’intérêt de l’ouvrage. »
Né en 1938 à Podor, sur les bords du fleuve Sénégal, où il fréquente l’école coranique et l’école française et d’où il rejoint le lycée Faidherbe de Saint-Louis, Mamadou Niang s’engage, dès 1957, dans la lutte pour l’indépendance au sein du PAI. Instituteur de brousse de 1959 à 1962, il est engagé volontaire et incorporé au titre de l’École spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr et pour l’Armée sénégalaise. Il termine sa carrière militaire de 34 ans avec le grade de général de division, inspecteur général des forces armées. Il aborde une carrière hors des casernes qui fait de lui le président de l’ONEL, ambassadeur et ministre de l’Intérieur. Le général Mamadou Niang est titulaire de nombreuses décorations nationales et étrangères.
« C’est en effet toute « une tranche de vie » que l’auteur retrace, en faisant des variations sur un thème. L’option prise se situe en effet entre deux genres littéraires bien connus et distincts : les Mémoires et l’essai. Son œuvre en fait la synthèse et se présente en définitive en trois parties. La première part du rappel de l’environnement culturel de son éducation dans une famille traditionnelle à Podor à l’exercice du métier d’instituteur. Cet épisode de sa vie nous révèle ce que très peu de jeunes savent : c’est un ancien meneur de grève qui est devenu plus tard ministre de l’Intérieur, responsable du maintien de l’ordre. La deuxième partie, qui reste certainement la plus passionnante pour l’auteur lui-même, porte sur le déroulement de sa carrière militaire. On y apprend que c’est l’antimilitariste qui finira sa carrière de contestataire comme général de division. La troisième concerne les fonctions administratives et politiques. Tous ces développements sont opportunément accompagnés de notes de bas de page et d’annexes qui ajoutent à la densité historique et, par suite, à l’intérêt de l’ouvrage. »
Né en 1938 à Podor, sur les bords du fleuve Sénégal, où il fréquente l’école coranique et l’école française et d’où il rejoint le lycée Faidherbe de Saint-Louis, Mamadou Niang s’engage, dès 1957, dans la lutte pour l’indépendance au sein du PAI. Instituteur de brousse de 1959 à 1962, il est engagé volontaire et incorporé au titre de l’École spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr et pour l’Armée sénégalaise. Il termine sa carrière militaire de 34 ans avec le grade de général de division, inspecteur général des forces armées. Il aborde une carrière hors des casernes qui fait de lui le président de l’ONEL, ambassadeur et ministre de l’Intérieur. Le général Mamadou Niang est titulaire de nombreuses décorations nationales et étrangères.