«Le Gouvernement exerce une violence institutionnelle sur les enseignants», accuse le CUSEMS

directoire du Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire (CUSEMS) accuse que «le seul responsable des perturbations du système éducatif demeure le Gouvernement» qui, au lieu «d'honorer ses engagements, foule aux pieds les droits et libertés syndicales», tout en exerçant «une violence institutionnelle sur les enseignants».


Dans ces conditions, le directoire du CUSEMS exige non seulement «l’arrêt immédiat des redéploiements arbitraires et intempestifs à travers le pays depuis la rentrée des classes (IEF de PODOR, IA de THIES, IA de FATICK etc.). Ces redéploiements risquent de remettre en cause l’esprit des concertations partenariales entre le Ministère de l’Education et les syndicats d’enseignants».Mais aussi, «le paiement intégral et sans délai des salaires des professeurs contractuels». 
  
Dans ce même ordre d’idées, le Cusems regrette aussi «le faible niveau de mise en œuvre des accords signés avec le Gouvernement», car, pour rappel,«43000 enseignants attendent un matricule ou un acte d’intégration, 23000 environ un acte de validation. Ils attendent aussi du gouvernement la matérialisation des accords relatifs surtout au corps des administrateurs scolaires et l’alignement de l’indemnité de logement des enseignants sur celle des autres agents de la fonction publique de même niveau qualification professionnelle». 
  
Evaluant aussi la rentrée scolaire, le CUSEMS a constaté que l’opération « OUBY TEY DIANG TEY » n'a pas connu le succès escompté puisque «sa réussite suppose l’implication des acteurs de la société civile évoluant dans le secteur de l’éducation, des syndicats, des associations de parents d’élèves et des collectivités locales  pour la mobilisation générale et le succès de cette belle initiative». 
  
S’agissant de la concertation pour un partenariat de confiance et pour une année scolaire 2016-2017, sans perturbation, le CUSEMS exige du gouvernement «l’application intégrale des accords signés, l’arrêt des violations systématiques des libertés des travailleurs et du droit de grève, seuls gages d'une paix durable». Le Directoire National du CUSEMS s’était réuni le samedi 08 Aout 2016 à son siège sis à la cité SOPRIM de Dakar. 


Jeudi 13 Octobre 2016 08:13

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