Mercredi, le congrès, constitué des 150 députés de l’Assemblée nationale et des 100 membres du Sénat, a approuvé, à Dakar, par 176 voix la loi relative à la suppression du Sénat, de la vice-présidence de la République et du Conseil économique et social.
Mais le vote a été boycotté par les députés et des sénateurs du PDS, majoritaires à la Chambre haute du Parlement.
Même si la mouvance présidence, pourtant minoritaire au Sénat, a réussi mercredi à sceller le sort de cette institution, le président du Groupe parlementaire ‘’Libéraux et démocrates’’ estime que le président de la République, qui a signé le décret convoquant le congrès, aurait dû néanmoins attendre le lendemain de la réunion de l’Assemblée nationale pour le faire.
‘’Le Parti démocratique sénégalais (PDS) est un parti maintenant habitué, depuis qu’il est de l’opposition, à saisir les juridictions compétentes (…) pour faire travailler la justice et pour vérifier si la principe de la séparation des pouvoirs (Exécutif et Législatif) a été respectée par le décret du président convoquant la tenue de ce congrès’’, a-t-il dit.
‘’Si les députés avaient rejeté cette loi, il n’y aurait pas eu de congrès‘’, a-t-il indiqué, répétant que le Groupe parlementaire ''Libéraux et démocrates'’ allait saisir ‘’ la justice pour qu’elle se prononce sur cette violation des principes contenus dans notre Constitution’’.
‘’Le président a signé le décret accordant la tenue de ce congrès au moment où l’Assemblée nationale n’avait pas encore décidé définitivement sur le projet. Il aurait dû attendre la fin des débats d’hier (mardi) à l’Assemblée avant de le signer’’, a-t-il indiqué.
‘’Macky Sall a anticipé en signant le décret le 17 septembre (lundi) ‘’et en le distribuant le même jour où l’Assemblée devrait se décider sur cette question’’, a-t-il déploré.
Pour M. Diagne, il s’agit d’une ‘’immixtion de l’Exécutif sur le travail du Législatif’’, car Macky Sall ‘’ne pouvait pas présager de l’issue des débats des parlementaires sur la question’’.
Pour lui, les libéraux refusent de ‘’cautionner’’ cette ‘’illégalité’’. ‘’Mais, par respect aux populations, nous sommes venus défendre notre position, nos arguments, mais nous n’étions pas tenus au moment du vote de participer à une séance que nous jugeons illicite’’, a-t-il expliqué.
Mais le vote a été boycotté par les députés et des sénateurs du PDS, majoritaires à la Chambre haute du Parlement.
Même si la mouvance présidence, pourtant minoritaire au Sénat, a réussi mercredi à sceller le sort de cette institution, le président du Groupe parlementaire ‘’Libéraux et démocrates’’ estime que le président de la République, qui a signé le décret convoquant le congrès, aurait dû néanmoins attendre le lendemain de la réunion de l’Assemblée nationale pour le faire.
‘’Le Parti démocratique sénégalais (PDS) est un parti maintenant habitué, depuis qu’il est de l’opposition, à saisir les juridictions compétentes (…) pour faire travailler la justice et pour vérifier si la principe de la séparation des pouvoirs (Exécutif et Législatif) a été respectée par le décret du président convoquant la tenue de ce congrès’’, a-t-il dit.
‘’Si les députés avaient rejeté cette loi, il n’y aurait pas eu de congrès‘’, a-t-il indiqué, répétant que le Groupe parlementaire ''Libéraux et démocrates'’ allait saisir ‘’ la justice pour qu’elle se prononce sur cette violation des principes contenus dans notre Constitution’’.
‘’Le président a signé le décret accordant la tenue de ce congrès au moment où l’Assemblée nationale n’avait pas encore décidé définitivement sur le projet. Il aurait dû attendre la fin des débats d’hier (mardi) à l’Assemblée avant de le signer’’, a-t-il indiqué.
‘’Macky Sall a anticipé en signant le décret le 17 septembre (lundi) ‘’et en le distribuant le même jour où l’Assemblée devrait se décider sur cette question’’, a-t-il déploré.
Pour M. Diagne, il s’agit d’une ‘’immixtion de l’Exécutif sur le travail du Législatif’’, car Macky Sall ‘’ne pouvait pas présager de l’issue des débats des parlementaires sur la question’’.
Pour lui, les libéraux refusent de ‘’cautionner’’ cette ‘’illégalité’’. ‘’Mais, par respect aux populations, nous sommes venus défendre notre position, nos arguments, mais nous n’étions pas tenus au moment du vote de participer à une séance que nous jugeons illicite’’, a-t-il expliqué.