Les chameaux une des attractions
Ils sont attachés dans presque chaque coin de rue des quartiers et devant le domicile de certains dignitaires mourides à Touba. Avec leur morphologie particulière, les chameaux du fait de leur rareté au Sénégal, ont capté l’attention de certains compatriotes. Au Magal, ces animaux ont mobilisé des foules, même si les attentions qui leur sont accordées différent. Venues en général de la Mauritanie, ces bêtes à la corpulence gigantesque semble avoir la bénédiction de Cheikh Ahmadou Bamba et ont elles aussi, autant que les autres sites visités, eu droit à des fortes présences humaines. C’est certainement pour éviter que leur abattage pose problème du fait de leur grand physique, que les bêtes du désert sont ou seront abattus la nuit de la veille du jour du Magal. Cela est pour aussi éviter que les foules ne se présentent encore en ces moments. Dénombrés en des centaines pour les besoins du Magal, ils viennent aussi en appoint pour une assurance parfaite des « berndel » ou repas copieux destinés aux visiteurs et pèlerins.
Le Magal et ses fruits de toutes sortes
Comme de coutume, les fruits sont en train de marquer la présente édition 2013 du grand Magal de Touba. En quantité colossale, oranges, pastèques, bananes, pommes, noix de coco et ananas se distribuent partout comme des billets de banque au guichet automatique. Par ci, les vendeurs les cèdent à des francs symboliques, par là les organisateurs du Magal en offrent après chaque repas en guise de dessert. Importés de la Guinée, du Mali et de la Côte d’Ivoire en général, ces aliments, dont s’en sert au quotidien une minorité de Sénégalais, sont à la portée de toutes les bourses durant le Magal. En atteste les poubelles pleines de leurs restes éparpillées à Touba.
« Le Magal devrait durée encore quelques jours, pour permettre à ceux qui commençaient à s’habituer de la consommation de ces aliments de « luxe », d’en user encore » implore un amateur que nous avons rencontré. Pour l’instant, ce qui est sûr est que certains, saturés, n’en useront qu’à la prochaine édition du grand Magal de Touba.
La circulation infernale entre véhicules et piétons
C’est parce qu’il est un Sénégal en miniature que Touba en cette période de Magal, reste la seule destination vers laquelle sont tournés tous les esprits. Et voilà pourquoi s’y côtoie tout un monde. Pressés de se faire des bénéfices, les conducteurs de véhicules, disputent la route aux les piétons qui ne veulent de leur côté rien rater de la fête. Cette situation a créé une anarchie notoire dans les grandes artères de Touba, devant des policiers obligés de laisser aller car, peu de solutions s’offrent à leurs yeux. Engendrant des bouchons monstres sur l’axe Touba-Mbacké, cette difficulté de circuler a pendant de bons moments retenu immobiles certains véhicules ou contraint quelques piétons à changer de chemin. C’est aussi ça les conséquences d’un manque d’infrastructures routières dans les points à forte convergence.