Rosoboronexport, une agence publique russe d'exportation d'armements, va vendre au Mali ses fusils d'assaut kalachnikov de calibre 7,62 mm, a indiqué lundi une source au sein du complexe militaro-industriel russe. Une vente qui s'inscrit dans le cadre d'un accord conclu en septembre 2012 entre Rosoboronexport et le ministère malien de la Défense, selon l'agence Interfax. Le montant est estimé à plus d'un million de dollars. L'agence ne précise pas si des livraisons ont déjà été effectuées.
Légendaires fusils d'assaut
Les kalachnikovs, légendaires fusils d'assaut connus dans le monde entier, sont fabriqués à l'usine Ijmach à Ijevsk (1 300 km à l'est de Moscou).
"En toute légalité"
Le directeur de Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine, avait indiqué la semaine dernière que l'agence livrait au Mali des armes à feu "en toute légalité", selon Interfax. Les autorités maliennes ont fait part à Rosoboronexport de leur intention d'acheter également des hélicoptères et d'autres types de matériel militaire, a ajouté M. Issaïkine, cité par Interfax.
Une opération militaire multinationale à laquelle participe la France est en cours depuis janvier au Mali, pays d'Afrique de l'Ouest en proie à une rébellion islamiste armée.
Intérêts économiques russes
Confronté à une insurrection islamiste au Caucase du Nord, Moscou s'inquiète, au même titre que les puissances occidentales, d'un débordement similaire au Sahel et d'une déstabilisation de la région. Les grandes entreprises russes, comme Gapzrom, Severstal ou Rosatom, ont toutes d'importants intérêts économiques dans les pays limitrophes du Mali.
Négociations à l'ONU sur le commerce des armes
Parallèlement à la signature de contrat portant sur 3 000 kalachnikovs, de nouvelles négociations se sont ouvertes lundi à l'ONU (New York) pour tenter de conclure le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles.
En ouvrant cette conférence, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé de ses voeux un "traité solide et efficace". "L'absence de règles dans le commerce international des armes, a-t-il dit, est inexplicable", alors que tant d'autres secteurs sont réglementés. "La violence armée tue chaque année un demi-million de personnes, dont 66 000 femmes et enfants", a-t-il déploré.
Un marché de plus de 70 milliards de dollars par an
Les 193 États membres de l'ONU ont jusqu'au 28 mars pour définir des règles du jeu pour ce marché de plus de 70 milliards de dollars par an, après un échec en juillet 2012.
Le principe est d'obliger chaque pays à évaluer, avant une transaction, si les armes vendues risquent d'être utilisées pour commettre des violations des droits de l'homme ou des attentats, ou être détournées par le crime organisé.
Légendaires fusils d'assaut
Les kalachnikovs, légendaires fusils d'assaut connus dans le monde entier, sont fabriqués à l'usine Ijmach à Ijevsk (1 300 km à l'est de Moscou).
"En toute légalité"
Le directeur de Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine, avait indiqué la semaine dernière que l'agence livrait au Mali des armes à feu "en toute légalité", selon Interfax. Les autorités maliennes ont fait part à Rosoboronexport de leur intention d'acheter également des hélicoptères et d'autres types de matériel militaire, a ajouté M. Issaïkine, cité par Interfax.
Une opération militaire multinationale à laquelle participe la France est en cours depuis janvier au Mali, pays d'Afrique de l'Ouest en proie à une rébellion islamiste armée.
Intérêts économiques russes
Confronté à une insurrection islamiste au Caucase du Nord, Moscou s'inquiète, au même titre que les puissances occidentales, d'un débordement similaire au Sahel et d'une déstabilisation de la région. Les grandes entreprises russes, comme Gapzrom, Severstal ou Rosatom, ont toutes d'importants intérêts économiques dans les pays limitrophes du Mali.
Négociations à l'ONU sur le commerce des armes
Parallèlement à la signature de contrat portant sur 3 000 kalachnikovs, de nouvelles négociations se sont ouvertes lundi à l'ONU (New York) pour tenter de conclure le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles.
En ouvrant cette conférence, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé de ses voeux un "traité solide et efficace". "L'absence de règles dans le commerce international des armes, a-t-il dit, est inexplicable", alors que tant d'autres secteurs sont réglementés. "La violence armée tue chaque année un demi-million de personnes, dont 66 000 femmes et enfants", a-t-il déploré.
Un marché de plus de 70 milliards de dollars par an
Les 193 États membres de l'ONU ont jusqu'au 28 mars pour définir des règles du jeu pour ce marché de plus de 70 milliards de dollars par an, après un échec en juillet 2012.
Le principe est d'obliger chaque pays à évaluer, avant une transaction, si les armes vendues risquent d'être utilisées pour commettre des violations des droits de l'homme ou des attentats, ou être détournées par le crime organisé.