Le Médiateur de la République Alioune Badara Cissé a demandé mardi à l’Agence de régulation de postes et télécommunications (ARTP) de ‘’veiller davantage’’ au respect par les opérateurs de téléphonie de leurs cahiers des charges.
L’objectif est de faire en sorte que les populations, quel que soit leur lieu de résidence, puissent se connecter aux différents réseaux, a-t-il précisé.
Il a jugé ‘’ extrêmement anormal’’ le fait que ‘’les concessionnaires ne font pas l’extension total de leur réseau au point de toucher les populations dans les coins les plus reculés’’, comme il a été relevé lors d’un CRD spécial, Alioune Badara Cissé. Et d’ajouter : ‘’le Médiateur de la République [demande] à l’ARTP de veiller davantage au respect des cahiers des charges pour que les populations du Sénégal, quel que soit le lieu où elles se trouvent, soient connectées aux différents réseaux’’.
Le Médiateur de la République a entamé lundi une tournée qui, après Tambacounda, le mènera d‘ici le 26 mai, à Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
‘’Ce problème gangrène le fonctionnement des services de sécurité, parce que l’alerte est tardive, et la riposte l’est fondamentalement également’’, a dit M. Cissé. Il a relevé que des coupeurs de route s’en prennent aux populations des zones frontalières, qui vont se ravitailler dans les centres urbains, sans qu’elles ne puissent aviser à temps les forces de sécurité.
Un responsable sécuritaire avait lors de cette rencontre, souligné l’insécurité que favorise cette absence de couverture téléphonique dans ce qu’il a appelé les ‘’zones de silence’’.
Pour le Médiateur de la République, ‘’c’est le moment plus que jamais de faire en sorte que le territoire national soit parfaitement arrosé, non seulement en eau, en électricité, en téléphone, mais aussi en termes d’éducation’’.
Il a relevé, pour le déplorer, les interpellations des participants à ce CRD sur les écoles qui ferment parce qu’elles n’ont pas d’enseignant, les postes et cases de santé gérés par des matrones sans personnel d’assistance. Le Médiateur n’a pas manqué d’évoquer la situation de l’hôpital régional de Tambacounda qui avait reçu les blessés de l’incendie du ‘’daaka’’ de Médina Gounass.
‘’J’ai recueilli avec beaucoup de concentration toutes les observations qui ont été faites et nous en ferons bon usage, conformément à ce que la loi nous permet de faire’’, a-t-il assuré au terme de la rencontre.
Alioune Badara Cissé a relevé l’existence de ‘’vastes chantiers’’ qui vont à terme élargir le champ d’action du Médiateur de la République dans des domaines que la loi n’offre pas aujourd’hui et que pourraient explorer les ‘’médiateurs de l’avenir’’ qui lui succéderont.
Compétente pour tout litige entre un administré et l’administration, dans tout différend entre un administré et une société publique ou un service qui exerce une mission de service public, la Médiature de la République ‘’glisse de plus en plus vers la protection des droits et libertés des citoyens, avec les nouveaux droits’’, a relevé son responsable.
Ces nouveaux droits des citoyens, consacrés par la nouvelle constitution sont liés au travail, à l’environnement, au logement, à l’éducation, à la santé, aux libertés, au renouvellement des instances qui les dirigent, ou encore au partage des ressources tirées du sous-sol, a-t-il détaillé.
La Médiature traite annuellement 500 dossiers, compte non tenu des consultations téléphoniques, l’auto-saisine, ou des audiences, qui, si elles étaient comptabilisées, ‘’tireraient vers un chiffre pharamineux’’, a-t-il relevé.
L’objectif est de faire en sorte que les populations, quel que soit leur lieu de résidence, puissent se connecter aux différents réseaux, a-t-il précisé.
Il a jugé ‘’ extrêmement anormal’’ le fait que ‘’les concessionnaires ne font pas l’extension total de leur réseau au point de toucher les populations dans les coins les plus reculés’’, comme il a été relevé lors d’un CRD spécial, Alioune Badara Cissé. Et d’ajouter : ‘’le Médiateur de la République [demande] à l’ARTP de veiller davantage au respect des cahiers des charges pour que les populations du Sénégal, quel que soit le lieu où elles se trouvent, soient connectées aux différents réseaux’’.
Le Médiateur de la République a entamé lundi une tournée qui, après Tambacounda, le mènera d‘ici le 26 mai, à Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
‘’Ce problème gangrène le fonctionnement des services de sécurité, parce que l’alerte est tardive, et la riposte l’est fondamentalement également’’, a dit M. Cissé. Il a relevé que des coupeurs de route s’en prennent aux populations des zones frontalières, qui vont se ravitailler dans les centres urbains, sans qu’elles ne puissent aviser à temps les forces de sécurité.
Un responsable sécuritaire avait lors de cette rencontre, souligné l’insécurité que favorise cette absence de couverture téléphonique dans ce qu’il a appelé les ‘’zones de silence’’.
Pour le Médiateur de la République, ‘’c’est le moment plus que jamais de faire en sorte que le territoire national soit parfaitement arrosé, non seulement en eau, en électricité, en téléphone, mais aussi en termes d’éducation’’.
Il a relevé, pour le déplorer, les interpellations des participants à ce CRD sur les écoles qui ferment parce qu’elles n’ont pas d’enseignant, les postes et cases de santé gérés par des matrones sans personnel d’assistance. Le Médiateur n’a pas manqué d’évoquer la situation de l’hôpital régional de Tambacounda qui avait reçu les blessés de l’incendie du ‘’daaka’’ de Médina Gounass.
‘’J’ai recueilli avec beaucoup de concentration toutes les observations qui ont été faites et nous en ferons bon usage, conformément à ce que la loi nous permet de faire’’, a-t-il assuré au terme de la rencontre.
Alioune Badara Cissé a relevé l’existence de ‘’vastes chantiers’’ qui vont à terme élargir le champ d’action du Médiateur de la République dans des domaines que la loi n’offre pas aujourd’hui et que pourraient explorer les ‘’médiateurs de l’avenir’’ qui lui succéderont.
Compétente pour tout litige entre un administré et l’administration, dans tout différend entre un administré et une société publique ou un service qui exerce une mission de service public, la Médiature de la République ‘’glisse de plus en plus vers la protection des droits et libertés des citoyens, avec les nouveaux droits’’, a relevé son responsable.
Ces nouveaux droits des citoyens, consacrés par la nouvelle constitution sont liés au travail, à l’environnement, au logement, à l’éducation, à la santé, aux libertés, au renouvellement des instances qui les dirigent, ou encore au partage des ressources tirées du sous-sol, a-t-il détaillé.
La Médiature traite annuellement 500 dossiers, compte non tenu des consultations téléphoniques, l’auto-saisine, ou des audiences, qui, si elles étaient comptabilisées, ‘’tireraient vers un chiffre pharamineux’’, a-t-il relevé.