Au Nigéria, la banque centrale a à nouveau réaffirmé l'illégalité des cryptomonnaies et intime l'ordre aux banques et établissements financiers de fermer tous les comptes liées à ces monnaies numériques. Dans le détail, ces derniers sont interdits d' " utiliser, détenir, échanger et/ou effectuer des transactions avec des cryptomonnaies "
Une position ferme que l'institution d'émission monétaire a justifié dans une communication publiée ce dimanche. Présentées comme des outils cryptés, opaques, empêchant toute surveillance et ne pouvant de ce fait être règlementés, les monnaies numériques sont considérées comme présentant des risques trop importants pour l'écosystème financier national. La Central Bank Of Nigeria (CBN) évoque notamment des risques " de perte d'investissements, de blanchiment d'argent, de financement du terrorisme, de flux de fonds illicites et d'activités criminelles " et " d'évasion fiscale " qui frappe durement le pays.
Mais plus encore, au-delà de servir des transactions totalement opaques, ces monnaies sont accusées d'être utilisées particulièrement pour la spéculation, ce qui alimente leur forte volatilité, d'où des risques importants pour l'épargne des citoyens.
" (…) la CBN ne saurait pour toutes ces raisons s'accommoder avec les crypto-monnaies pour le moment et continuera à tout faire dans le cadre de ses pouvoirs réglementaires pour éduquer les Nigérians à renoncer à leur utilisation et à protéger notre système financier contre les activités des fraudeurs ", argumente l'institution.
Dans le fonds, la décision de la CBN n'est pas nouvelle puisqu'elle date de 2017 ; mais il s'agit ici d'un rappel vu l'intérêt croissant que suscite en particulier le Bitcoin dont les cours se sont envolées ces derniers mois. Il y a un an, le 8 février 2020, le Bitcoin s'échangeait à un peu moins de 10 000 dollars. Ce 8 février 2021 en matinée, son cours était autour de 39 000 dollars après avoir passé le cap de 40 000 dollars il y a quelques semaines.
Pour rappel, selon un rapport de Citigroup, en 2018, le Nigéria était le troisième détenteur au monde de Bitcoins en pourcentage du PIB après la Russie et le Nouvelle-Zélande.
Une position ferme que l'institution d'émission monétaire a justifié dans une communication publiée ce dimanche. Présentées comme des outils cryptés, opaques, empêchant toute surveillance et ne pouvant de ce fait être règlementés, les monnaies numériques sont considérées comme présentant des risques trop importants pour l'écosystème financier national. La Central Bank Of Nigeria (CBN) évoque notamment des risques " de perte d'investissements, de blanchiment d'argent, de financement du terrorisme, de flux de fonds illicites et d'activités criminelles " et " d'évasion fiscale " qui frappe durement le pays.
Mais plus encore, au-delà de servir des transactions totalement opaques, ces monnaies sont accusées d'être utilisées particulièrement pour la spéculation, ce qui alimente leur forte volatilité, d'où des risques importants pour l'épargne des citoyens.
" (…) la CBN ne saurait pour toutes ces raisons s'accommoder avec les crypto-monnaies pour le moment et continuera à tout faire dans le cadre de ses pouvoirs réglementaires pour éduquer les Nigérians à renoncer à leur utilisation et à protéger notre système financier contre les activités des fraudeurs ", argumente l'institution.
Dans le fonds, la décision de la CBN n'est pas nouvelle puisqu'elle date de 2017 ; mais il s'agit ici d'un rappel vu l'intérêt croissant que suscite en particulier le Bitcoin dont les cours se sont envolées ces derniers mois. Il y a un an, le 8 février 2020, le Bitcoin s'échangeait à un peu moins de 10 000 dollars. Ce 8 février 2021 en matinée, son cours était autour de 39 000 dollars après avoir passé le cap de 40 000 dollars il y a quelques semaines.
Pour rappel, selon un rapport de Citigroup, en 2018, le Nigéria était le troisième détenteur au monde de Bitcoins en pourcentage du PIB après la Russie et le Nouvelle-Zélande.