’Nous avons un plan ORSEC quand il s’agit de catastrophe et notamment d’inondations), il faut mettre en place une structure opérationnelle, un plan capable de prendre en charge de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles, toujours en relation avec les partenaires’’, a-t-il dit indiqué.Le chef du gouvernement présidait un conseil interministériel, élargi consacré au bilan de la crise alimentaire et nutritionnelle survenue au Sénégal en 2011-2012.La rencontre a enregistré la participation de plusieurs membres du gouvernement, des gouverneurs de région, ainsi que de nombreux représentants d’Organisations ou d’Institutions internationales basées à Dakar.’Il nous faut capitaliser les expériences acquises (…) pour mettre à profit dans le programme de construction d’une véritable résilience des populations, notamment celles rurales que le gouvernement et les communautés sont en train de concevoir avec les partenaires, afin de permettre au Sénégal de rejoindre le groupe des pays capables d’absorber des crises alimentaires et nutritionnelles aigües sévères’’, a dit M. Mbaye.‘’Un sentiment de satisfaction a été noté par rapport aux actions faites à l’endroit des populations qui ont été touchées (par la crise alimentaire). C’est un bilan satisfaisant’’, a soutenu pour sa part, Mariama Sarr, ministre de la Femme, de l’Enfance et de l’Entrepreneuriat féminin.Mme Sarr a révélé que 50 milliards de francs CFA ont été prévus, mais 30 milliards ont été utilisés et les 20 autres vont être utilisés dans les activités de résilience.Elle répondait à la question de savoir quel montant global il faut débourser dans cette réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle.Son département ministériel a assuré la coordination de la réponse du gouvernement et de ses partenaires par rapport à la dernière crise alimentaire et nutritionnelle.
AFFAIRE ADA FASS : Le procureur requiert le mandat de dépôt
