‘’Il y a beaucoup d’espoir placé en […] Macky Sall. […] Il ne faudrait pas qu’on déçoive les attentes des Sénégalais. Et sur ça aussi, nous serons vigilants’’, a affirmé M. Dieng dans une interview publiée par L’Observateur (privé).
‘’C’est un partenariat que nous avons avec Macky Sall et nous serons vigilants. […] Si les engagements pris ne sont pas respectés, nous le ferons remarquer et nous le dirons clairement parce que c’est cela le partenariat’’, a ajouté Ousmane Tanor Dieng.
Le PS est membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), qui a fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle, le 25 mars, avec 65,8% des suffrages contre 34,2% pour Abdoulaye Wade.
Les socialistes, représentés dans le gouvernement nommé par M. Sall, ont décidé d’aller ensemble avec la coalition BBY aux élections législatives du 1er juillet.
‘’Il faut qu’à l’Assemblée nationale il y ait une opposition significative, mais que nous soyons dans une majorité plurielle. Il faut que nous soyons vigilants pour encadrer cette majorité-là, afin qu’elle ne verse pas dans les dérapages que nous avons connus sous le régime d’Abdoulaye Wade’’, a recommandé Ousmane Tanor Dieng.
Parlant de gouvernance, il exhorte le président Macky Sall à ‘’ne pas faire tout ce que faisait Wade’’. ‘’Ça, c’est essentiel. Il ne faut pas que les Sénégalais disent qu’ils (les politiciens) sont tous pareils. […] La première chose à faire, c’est vraiment prendre le contrepied de ce que faisait Abdoulaye Wade, qui symbolisait la mal-gouvernance’’, a-t-il recommandé.
‘’Abdoulaye Wade avait pris des engagements en 2000 et il ne les a pas respectés. Il faut donc que les promesses que nous avons faites nous les respections’’, a souligné le secrétaire général du PS, candidat recalé au premier tour de l’élection présidentielle de février-mars 2012.
Il a salué les premières mesures prises par Macky Sall. ‘’[…] Je crois que c’est en train d’être fait avec la baisse des prix des denrées de première nécessité. Un effort est aussi en train d’être fait dans en direction du monde rural, notamment sur la campagne agricole’’, a reconnu l’ancien ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles sous le président Abdou Diouf.
Mais, ‘’il ne faudrait pas qu’on revienne aux délestages (coupures d’électricité) à n’en plus finir, a averti M. Dieng. La question de l’école, il faut qu’on la règle. Nous avions pris un certain nombre d’engagements dans le cadre des Assises nationales, puis dans Benno Bokk Yaakaar.’’
‘’Il faudra donc que ces engagements-là soient respectés. Mais, il faudra que les Sénégalais sachent que l’héritage est lourd et que les choses ne peuvent pas se faire du jour au lendemain’’, a-t-il expliqué.
APS