Le défi consiste en priorité à mettre fin aux ''mauvaises pratiques" liées à la mal gouvernance, a-t-il déclaré mardi à Mbour, à l'ouverture d'un atelier de partage et de sensibilisation sur les mécanismes de promotion de la transparence, au regard du code de transparence de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Du point de vue du ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, la transparence dans la gestion de la chose publique constitue un élément de sécurisation des interventions pour l'atteinte des objectifs de développement retenus par les pouvoirs publics.
"Il faut une transparence absolue dans l'élaboration et l'exécution du budget de l'Etat, la mise à disposition des informations financières à destination des populations, des sachants, des initiés et à destination de tous ceux qui travaillent sur le budget aux fins de connaissance (...)'', a-t-il plaidé.
Il faut aussi, selon lui, "assurer la déclaration de patrimoine pour les autorités politiques publiques et mettre en place un code de déontologie pour l'ensemble des travailleurs de l'Etat et assurer le financement des partis politiques qui participent à l'action publique au Sénégal".
Abdou Latif Coulibaly a déploré "l'affectation inefficace et inefficiente" des ressources publiques, leur détournement à des fins privées, des phénomènes dont la persistance "conduit à l'aggravation de la pauvreté, aux retards de développement et, surtout, sur le plan politique, à l'installation de la méfiance entre les citoyens et l'Etat, source d'instabilité du contrat social, plateforme de la République".