Il y a une différence en effet entre être un pécheur, et être corrompu, a expliqué François: ceux qui pèchent mais se repentent sincèrement, et demandent pardon sont humbles devant le Seigneur. « Nous devrions tous nous appeler pécheurs » a-t-il souligné, mais ce n’est pas aussi grave que d’avoir le cœur corrompu. Et le Pape de fustiger les chrétiens qui donnent à l’Eglise d’une main, mais qui de l’autre, n’hésitent pas à voler l’état, au détriment des pauvres.
Ces chrétiens qui font du mal à l’Église
Le chrétien qui se vante de l’être mais qui ne vit pas chrétiennement fait partie de ces corrompus. « Les chrétiens corrompus, les prêtres corrompus, combien font-ils de mal à l’Eglise ! » s’est exclamé le Pape, critiquant une nouvelle fois l’esprit de mondanité contraire à celui de l’Évangile.
« Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu'on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on l'engloutisse en pleine mer » a souligné François en reprenant les paroles du Christ dans l’Évangile de Saint Matthieu. Face aux pécheurs, Jésus, dans son infinie patience ne se fatigue jamais de pardonner, mais pour aller de l’avant, il est nécessaire de se faire petit et de ne pas mener une double vie.