C’est la fin ! Après des semaines de guerre larvée, d’attaques et de contre-attaques pleines de condescendance, les relations entre Macky et Idy ont atteint leur paroxysme.
En clair, le vernis de la coexistence pacifique vient de sauter définitivement. La rupture entre ces deux alliés de circonstance, tels le présageaient les signes avant-coureurs (bataille médiatique, limogeage du porte-parole de Rewmi), s’accélère à la vitesse… des attaques ! A l’étape actuelle de la guéguerre, c’est un secret de polichinelle de dire que les ponts sont coupés et la rupture consommée. Pour cause : le fossé s’est tellement creusé entre le leader de Rewmi et le président de la République, Macky Sall, que les deux leaders ont pratiquement tourné la page de leur alliance. Surtout Macky Sall.
Le chef de l’Etat a pris la ferme décision de geler toute collaboration avec le maire de Thiès. Aussi bien dans la gestion étatique que dans la coalition Bby qu’ils partagent. Courroucé par la persistance des attaques qui charrient des critiques acerbes, le leader de l’Alliance pour la République (Apr), écarte aujourd’hui toute éventualité de retrouvaille. Une décision qui risque de faire fracas surtout au sein du gouvernement qui héberge deux Rewmistes gênés dans leurs fonctions par cette discorde. Le dilemme est cornélien : Entre Idy, leur mentor, et Macky, le dépositaire du suffrage universel, ils sont appelés à faire un choix public et aussi stratégique.
Emmurés dans un silence assourdissant depuis l’éclatement de cette crise, les deux ministres (Oumar Guèye et Pape Diouf) qui servaient de pont entre les deux hommes politiques qui ne peuvent plus cohabiter, sont sous siège éjectable. En effet, ils sont invités, par le chef de l’Etat, à déterminer leur position en toute responsabilité face à cette affaire. Selon des sources proches du Palais, Macky Sall les invite à prendre position «publiquement dans les jours qui viennent». Sans quoi, leur limogeage se fera sans délai. Pour l’heure, le ministre de l’Hydraulique Oumar Guèye et son collègue de la Pêche Pape Diouf sont dans une posture embarrassante. Pour espérer garder leur poste, il leur faudra donner un coup de massue à leur leader politique ainsi que leur parti et rallier les rangs de l’Apr. Qu’en sera-t-il ? L’exercice est périlleux pour Idrissa Seck : il risque de perdre deux symboles de Rewmi qui sont restés fidèles à leur mentor «persécuté» par l’ancien régime. Et par ricochet, deux poids lourds de son parti. A l’évidence, il s’était déjà préparé à une éventuelle rupture.
A ce stade actuel, les enjeux et la bataille sont transférés auprès des «lieutenants» en attendant l’affrontement final.
Source Lequotidien.sn
En clair, le vernis de la coexistence pacifique vient de sauter définitivement. La rupture entre ces deux alliés de circonstance, tels le présageaient les signes avant-coureurs (bataille médiatique, limogeage du porte-parole de Rewmi), s’accélère à la vitesse… des attaques ! A l’étape actuelle de la guéguerre, c’est un secret de polichinelle de dire que les ponts sont coupés et la rupture consommée. Pour cause : le fossé s’est tellement creusé entre le leader de Rewmi et le président de la République, Macky Sall, que les deux leaders ont pratiquement tourné la page de leur alliance. Surtout Macky Sall.
Le chef de l’Etat a pris la ferme décision de geler toute collaboration avec le maire de Thiès. Aussi bien dans la gestion étatique que dans la coalition Bby qu’ils partagent. Courroucé par la persistance des attaques qui charrient des critiques acerbes, le leader de l’Alliance pour la République (Apr), écarte aujourd’hui toute éventualité de retrouvaille. Une décision qui risque de faire fracas surtout au sein du gouvernement qui héberge deux Rewmistes gênés dans leurs fonctions par cette discorde. Le dilemme est cornélien : Entre Idy, leur mentor, et Macky, le dépositaire du suffrage universel, ils sont appelés à faire un choix public et aussi stratégique.
Emmurés dans un silence assourdissant depuis l’éclatement de cette crise, les deux ministres (Oumar Guèye et Pape Diouf) qui servaient de pont entre les deux hommes politiques qui ne peuvent plus cohabiter, sont sous siège éjectable. En effet, ils sont invités, par le chef de l’Etat, à déterminer leur position en toute responsabilité face à cette affaire. Selon des sources proches du Palais, Macky Sall les invite à prendre position «publiquement dans les jours qui viennent». Sans quoi, leur limogeage se fera sans délai. Pour l’heure, le ministre de l’Hydraulique Oumar Guèye et son collègue de la Pêche Pape Diouf sont dans une posture embarrassante. Pour espérer garder leur poste, il leur faudra donner un coup de massue à leur leader politique ainsi que leur parti et rallier les rangs de l’Apr. Qu’en sera-t-il ? L’exercice est périlleux pour Idrissa Seck : il risque de perdre deux symboles de Rewmi qui sont restés fidèles à leur mentor «persécuté» par l’ancien régime. Et par ricochet, deux poids lourds de son parti. A l’évidence, il s’était déjà préparé à une éventuelle rupture.
A ce stade actuel, les enjeux et la bataille sont transférés auprès des «lieutenants» en attendant l’affrontement final.
Source Lequotidien.sn