Le Procureur spécial bloque l’un des comptes de Aïda Ndiongue

Le Procureur spécial de la Crei a bloqué le compte Keur Marame Bercy de Aïda Ndiongue par lequel auraient transité 16 milliards de Francs Cfa.
On touche au… but. Après plusieurs mois d’enquête et de contre-investigations, les autorités ont réussi à assembler comme les pièces d’un puzzle plusieurs pièces à conviction qui les rapprochent de la fortune présumée colossale de Aïda Ndiongue. Perspicaces, les enquêteurs ont su retracer 16 milliards de Francs Cfa dans le compte Keur Marame Bercy ouvert à la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao) depuis plusieurs décennies. Depuis quelques jours, le Procureur spécial de la Cour de


rapprochent de la fortune présumée colossale de Aïda Ndiongue. Perspicaces, les enquêteurs ont su retracer 16 milliards de Francs Cfa dans le compte Keur Marame Bercy ouvert à la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao) depuis plusieurs décennies. Depuis quelques jours, le Procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a ordonné que ce compte bancaire soit bloqué pour lui permettre d’avoir le cœur net sur l’origine des milliards présumés acquis de façon illicite par l’ex-sénatrice libérale.  
Il faut savoir que ce montant (16 milliards) a été seulement retracé dans le compte ouvert au nom de Keur Marame Bercy. A cette étape de l’enquête, les limiers semblent réunir plusieurs indices compromettants au Sénégal, en France et au Luxembourg où est éparpillée sa fortune jugée «colossale». 

A l’Hexagone, elle dispose aussi d’un compte à la banque Comptoir commercial de France. Géré par Mme Huss, une amie de l’ex-sénatrice, les enquêteurs n’ont pas fini d’authentifier l’origine de l’argent déposé dans cette banque française. Pour l’instant, les autorités ne ménagent pas leurs efforts pour asseoir leurs certitudes sur l’origine réelle de la fortune de l’ex-sénatrice qui s’est autoproclamée publiquement, après son audition à la Division des investigations criminelles (Dic), milliardaire. 
A force de creuser, ils se retrouvent avec un faisceau consistant d’indices concordants qui leur permettent d’asseoir davantage leur hypothèse sur une évasion fiscale présumée orchestrée par Aïda Ndiongue conjuguée à l’enrichissement illicite dont elle est l’objet. Mise à rude épreuve par les enquêtes sur les marchés des produits phytosanitaires et du Plan Jaxaay, l’ex-sénatrice libérale a joui de dix ans d’exonération fiscale pour faire prospérer son… business très florissant.
Source Lequotidien.sn

Claude Coly

Jeudi 14 Mars 2013 10:52

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