Relayés par la presse depuis vendredi dernier, les propos du Ministre de la Fonction publique, consistant à dire qu’elle n’a jamais convoqué le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) à une quelconque réunion et ceux du Directeur Général de la Fonction publique, soutenant que la réunion consacrée à l’étude des projets de statuts des travailleurs de la justice n’était pas élargie aux SYTJUST, sont d’une dangerosité singulière.
Au-delà du fait qu’elles prennent vainement le contrepied de la réalité de la manière la plus simpliste, leurs déclarations ont pour conséquence la remise en question d’engagements que le gouvernent, représenté par quatre ministres, avait pris le 8 août 2016 à l’occasion d’une rencontre avec le SYTJUST.
A cette rencontre, le ministre de la Fonction publique avait sollicité la tenue d’un comité technique afin de permettre à son département de connaitre la teneur des projets de statuts des travailleurs de la Justice et du Centre de Formation Judiciaire (CFJ), rédigés conjointement par le Ministère de la Justice et le SYTJUST. A l’occasion, sur proposition du Ministre de la Fonction publique, le 18 août 2016 avait été retenu par le Gouvernement et le SYTJUST comme date de la tenue du comité technique. Il avait été aussi naturellement retenu que des plénipotentiaires du SYTJUST allaient assister au comité technique qui devait être dirigé par un représentant du Ministre de la Fonction publique.
D’ailleurs, durant la matinée du 18 août 2016, une convocation signée pour le Ministre de la Fonction publique et par délégation par sa Directrice de cabinet, était parvenue au siège du SYTJUST invitant le Secrétaire Général du syndicat à prendre part ce jour même au comité technique à 15 heures 30 minutes à la salle de réunion du Ministère de la Fonction publique.
En essayant de nier des faits avérés et de réfuter des reproches fondés, le Ministre de la Fonction publique et le Directeur Général de la Fonction publique cherchaient tout bonnement à rendre imperceptibles les dysfonctionnements administratifs de leur département, tout comme l’insuffisance de sérieux et de sens responsabilité avec laquelle leur comité technique fonctionne.
En réalité, le Ministère de la Fonction publique n’a pas mis à profit le délai de dix jours, entre le 8 Août et le 18 Août 2016, pour faire les diligences nécessaires à même de rendre le comité technique fonctionnel. C’est ce qui avait valu, lors de la tenue du comité technique le 18 août 2016 à la salle de réunion du Ministère de Fonction publique, à ce que le SYTJUST eût accepté un renvoi de 15 jours de la réunion pour permettre aux membres dudit comité d’étudier les projets de statuts en question. C’est ainsi que la date du 8 Septembre fut retenue, à la même heure et au même lieu.
Advenue cette date, contre toute attente, aucun membre du comité technique ne s’est présenté au rendez-vous hormis les plénipotentiaires du SYTJUST.
En procédant de la sorte, ils posent de manière unilatérale des entraves à la bonne exécution de ce qui avait été arrêté d’un commun accord par le Gouvernement et le SYTJUST lors de leur rencontre du 8 août 2016.
Confronté à cette déconcertante aptitude à modifier les engagements du Gouvernement, le SYTJUST ne peut plus se fier de la bonne foi de ses vis-à-vis du Ministère de la Fonction Publique et compte s’en référer au Premier Ministre.
Par ailleurs, dans l’optique de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs de la justice, le SYTJUST entend dérouler son troisième plan d’action dès la semaine prochaine pour protester légitimement contre ce dilatoire aux relents de sabotage orchestré par le Ministère de la Fonction Publique.
Au demeurant, le SYTJUST rappelle à l’opinion publique que l’adoption de ces projets de statuts rendre dans le cadre des réformes visant la modernisation de la Justice dont l’objectif ultime est une amélioration substantielle de la qualité du service publique de la Justice.
Fait à Dakar, le 14 septembre 2016
Le Bureau Exécutif National
Au-delà du fait qu’elles prennent vainement le contrepied de la réalité de la manière la plus simpliste, leurs déclarations ont pour conséquence la remise en question d’engagements que le gouvernent, représenté par quatre ministres, avait pris le 8 août 2016 à l’occasion d’une rencontre avec le SYTJUST.
A cette rencontre, le ministre de la Fonction publique avait sollicité la tenue d’un comité technique afin de permettre à son département de connaitre la teneur des projets de statuts des travailleurs de la Justice et du Centre de Formation Judiciaire (CFJ), rédigés conjointement par le Ministère de la Justice et le SYTJUST. A l’occasion, sur proposition du Ministre de la Fonction publique, le 18 août 2016 avait été retenu par le Gouvernement et le SYTJUST comme date de la tenue du comité technique. Il avait été aussi naturellement retenu que des plénipotentiaires du SYTJUST allaient assister au comité technique qui devait être dirigé par un représentant du Ministre de la Fonction publique.
D’ailleurs, durant la matinée du 18 août 2016, une convocation signée pour le Ministre de la Fonction publique et par délégation par sa Directrice de cabinet, était parvenue au siège du SYTJUST invitant le Secrétaire Général du syndicat à prendre part ce jour même au comité technique à 15 heures 30 minutes à la salle de réunion du Ministère de la Fonction publique.
En essayant de nier des faits avérés et de réfuter des reproches fondés, le Ministre de la Fonction publique et le Directeur Général de la Fonction publique cherchaient tout bonnement à rendre imperceptibles les dysfonctionnements administratifs de leur département, tout comme l’insuffisance de sérieux et de sens responsabilité avec laquelle leur comité technique fonctionne.
En réalité, le Ministère de la Fonction publique n’a pas mis à profit le délai de dix jours, entre le 8 Août et le 18 Août 2016, pour faire les diligences nécessaires à même de rendre le comité technique fonctionnel. C’est ce qui avait valu, lors de la tenue du comité technique le 18 août 2016 à la salle de réunion du Ministère de Fonction publique, à ce que le SYTJUST eût accepté un renvoi de 15 jours de la réunion pour permettre aux membres dudit comité d’étudier les projets de statuts en question. C’est ainsi que la date du 8 Septembre fut retenue, à la même heure et au même lieu.
Advenue cette date, contre toute attente, aucun membre du comité technique ne s’est présenté au rendez-vous hormis les plénipotentiaires du SYTJUST.
En procédant de la sorte, ils posent de manière unilatérale des entraves à la bonne exécution de ce qui avait été arrêté d’un commun accord par le Gouvernement et le SYTJUST lors de leur rencontre du 8 août 2016.
Confronté à cette déconcertante aptitude à modifier les engagements du Gouvernement, le SYTJUST ne peut plus se fier de la bonne foi de ses vis-à-vis du Ministère de la Fonction Publique et compte s’en référer au Premier Ministre.
Par ailleurs, dans l’optique de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs de la justice, le SYTJUST entend dérouler son troisième plan d’action dès la semaine prochaine pour protester légitimement contre ce dilatoire aux relents de sabotage orchestré par le Ministère de la Fonction Publique.
Au demeurant, le SYTJUST rappelle à l’opinion publique que l’adoption de ces projets de statuts rendre dans le cadre des réformes visant la modernisation de la Justice dont l’objectif ultime est une amélioration substantielle de la qualité du service publique de la Justice.
Fait à Dakar, le 14 septembre 2016
Le Bureau Exécutif National