Le Saems bande les muscles


Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) demande la suspension "immédiate" du processus des passerelles professionnelles lancé par le ministère de l'Éducation nationale. Son secrétaire général, Saourou Sène, l'a dit lors d'une Assemblée générale tenue hier samedi à Rufisque.

"Pour les collègues qui devraient passer de Km à Ks dans toutes les disciplines, le gouvernement considère qu'il n'y a que des besoins de deux personnes qui se sont exprimés, s'indigne l'enseignant, repris par la Rfm. Par rapport aux autres, le nombre le plus élevé, c'est dix. Au total, c'est soixante-sept agents qui pourraient avoir une promotion à l'issue de ces passerelles professionnelles. Ce qui est inacceptable."

"La deuxième chose, la plus inacceptable dans cette affaire, ajoute-t-il, c'est que lorsque le gouvernement a lancé le concours dès le mois de mai, il a indiqué un montant à verser par les enseignants concernés. Un montant de 10 mille francs Cfa. Aujourd'hui, je suis en mesure de vous dire que, ne serait-ce que pour ces inscriptions, la Fastef a enregistré pas moins de 100 millions sur le dos des enseignants. Et, nous ne l'accepterons."

Saourou Sène de poursuivre : "C'est la raison pour laquelle, indique le syndicaliste, au niveau du (Saems), les gens se sont dits étant donné que nous sommes dans le cadre du G6 et qu'une réunion du comité scientifique avait été tenu déjà le vendredi. Le G6 devra se retrouver le lundi avec tous les secrétaires généraux et le comité scientifique pour décider ensemble."

D'ores et déjà, le Saems demande au gouvernement d'"arrêter tout le processus des passerelles afin qu'on se retrouve et qu'on partage sur les meilleures informations possibles parce qu'encre une fois de plus, il faut le dire, nous n'avons pas souhaité un système éducatif désarticulé et instable".



Lundi 9 Juillet 2018 08:27

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