Le collectif des étudiants pour la défense de l’Université Assane Seck de Ziguinchor se désolidarise et s’indigne de l’attitude du Saes qui vient de rompre le pacte de stabilité qui devait déboucher sur une année sans grève."Ce syndicat est comptable des sessions uniques qu’il cherche à imputer à l’administration rectorale. Lors d’une concertation autour du recteur pour sauver la deuxième session de l’année académique passée, le Saes, par la voix de son coordonnateur, avait déclaré que leurs vacances étaient sacrées et, par conséquent, refuse de renoncer à quelques heures de vacance que ce soit pour sauver l’année, en dépit de plusieurs semaines de grève syndicale", a déclaré le Collectif dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Aussi, les étudiants demandent-ils au Saes d’arrêter de transposer ses combats politiques et crypto-personnels dans l’espace universitaire et l'interpelle à mettre fin à l’attitude de certains professeurs qui utilisent près de la moitié des heures de cours à fustiger et à tirer sur le chef de l’Etat. "Ils sont libres certes, mais ils ne doivent pas pour ce faire usurper notre quantum horaire. Même les cours de lettres modernes prennent des allures de meeting de l’opposition", se désolent-ils.
Pour ce Collectif, les règlements de comptes politiques doivent se faire hors de l’université et il ne sert à rien également de demander le soutien des étudiants pour légitimer un combat sans fondement. Parce que, avance-t-il, "aujourd'hui 75% de leurs camarades sont en position de cartouche du fait des sessions uniques entretenues par certains enseignants qui étaient même les rédacteurs de leurs plateformes de revendication".
Aussi, les étudiants demandent-ils au Saes d’arrêter de transposer ses combats politiques et crypto-personnels dans l’espace universitaire et l'interpelle à mettre fin à l’attitude de certains professeurs qui utilisent près de la moitié des heures de cours à fustiger et à tirer sur le chef de l’Etat. "Ils sont libres certes, mais ils ne doivent pas pour ce faire usurper notre quantum horaire. Même les cours de lettres modernes prennent des allures de meeting de l’opposition", se désolent-ils.
Pour ce Collectif, les règlements de comptes politiques doivent se faire hors de l’université et il ne sert à rien également de demander le soutien des étudiants pour légitimer un combat sans fondement. Parce que, avance-t-il, "aujourd'hui 75% de leurs camarades sont en position de cartouche du fait des sessions uniques entretenues par certains enseignants qui étaient même les rédacteurs de leurs plateformes de revendication".