Les résultats encourageants obtenus dans la lutte contre le paludisme, confèrent au Sénégal sa place parmi les 5 pays les plus avancés en matière de lutte contre le paludisme, a souligné dimanche le Chef de l’Etat Macky Sall.
‘’La santé est le gage d’un développement inclusif durable. C’est dans cet esprit que d’importantes initiatives ont été engagées pour lutter efficacement contre le paludisme resté l’une des premières causes de mortalité dans le monde en particulier en Afrique’’ a dit le Chef de l’Etat.
Il présidait au Centre International Abdou Diouf de Diamniadio, l’ouverture de la 7ème édition de l’Initiative multilatéral de lutte contre la Paludisme (MIM en anglais).
Il a cité le Programme national de Lutte contre le paludisme (PNLP) qui a permis au Sénégal d’enregistrer entre 2013 et 2017 une réduction significative de la morbidité proportionnelle palustre de 40% mais aussi une réduction de la mortalité de 77%.
Pour renforcer ces performances et ces incidences positives, le Gouvernement a procédé à l’augmentation progressive du budget de la santé tout en créant une ligne budgétaire spécifique pour la lutte contre le paludisme, a-t-il expliqué. A cela s’ajoute la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées sur l’ensemble du territoire national.
Il a salué la démarche inclusive privilégiée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale avec les institutions de recherche les organisations communautaires de base partenaires dans la mise en œuvre du PNLP.
‘’Malgré les efforts réalisés il reste beaucoup à faire pour gagner ce combat vital contre ce fléau qui atténue l’impact de nos performances économiques’’, a dit Macky Sall.
Le MIM est une alliance d’organisations et d’individus concernés par la recherche et le contrôle du paludisme en Afrique.
Devenu l’une des plus importantes initiatives de lutte contre le paludisme avec des conférences réunissant des milliers de chercheurs, le MIM vise à promouvoir une collaboration mondiale et à renforcer les capacités de recherche nécessaires pour développer des outils et des politiques de lutte contre les pays endémiques en Afrique.
Prés de 2500 participants prennent part à cette conférence dont la 1ère édition a été tenue en 1997.