« Le Sénégal a une chance de jouer son dernier match des éliminatoires du Mondial 2014 à Dakar », selon l'ancien journaliste Cheikh Mbacké Sène

Le Sénégal a une chance de jouer son dernier match des éliminatoires au Stade Léopold Senghor. Il suffit aux autorités nationales d’introduire auprès de la CAF une demande de « réduction de peine », dans la mesure où la leçon apprise. Ces propos sont de l’avis de selon l’ancien journaliste sportif sénégalais établi au Maroc, Cheikh Mbacké Sène.


Des responsabilités partagées entre public, presse sportive et FSF

L’ancien reporter de l’info7 et correspondant de l’Agence de presse sénégalaise au Maroc estime que « si cette seconde chance est accordée, elle pourrait être une excellente aubaine pour le football national » qui peine à s’affirmer en ce moment à l’extérieur. « Si le Sénégal garde la main sur ses prochains déplacements au Libéria et en Angola, ce dernier match contre l’Ouganda pourrait lui permettre de composter sa chance », souligne Sène. Il rappelle que « la FSF n’a rien à perdre d’autant plus qu’elle le doit au peuple sénégalais puisque le dossier du Sénégal avait été mal défendu». Il estime que «la FSF avait axé sa défense sur une amende financière moindre, laquelle avait encouragé l’instance disciplinaire de la CAF à camper sur sa décision de suspendre le stade Léopold Sédar Senghor».

Sène ajoute que le traitement de la presse nationale qui avait quasiment « soufflé les peines à l’instance disciplinaire de la CAF en se référant à la jurisprudence des cas de pays qui n’étaient pas logés du point de vue historique dans le même enseigne que le Sénégal ».

Revenant sur les incidents survenus lors du troisième tour retour des éliminatoires de la CAN 2013 entre le Sénégal et la Côte-d’Ivoire, le 13 octobre 2013, et le contexte de la sanction du stade Léopold-Sédar-Senghor, Sène soutient que la responsabilité est partagée. « Le public n’avait pas à faire ce qu’il a fait, la presse s’est précipitée sur la suite sans essayer de défendre la FSF ou tenter d’influencer la CAF en faveur du Sénégal, et la FSF a défendu le dossier la peur au ventre au point même de lâcher du lest, là où elle pourrait écoper du minimum ». «La suite est à l’image du traitement dont bénéficie le Sénégal auprès de la CAF depuis quinze ans », conclut-il.

GLOBUS MEDIA CORPORATE

Dimanche 14 Avril 2013 14:32

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