Le Sénégal ne peut renoncer aux APE, selon Amadou Bâ

SETAL.NET-Le Sénégal ne peut pas courir le risque de se déconnecter du commerce mondial en renonçant aux Accords de partenariat économique (APE) devant lier l'Union européenne aux pays de l'Afrique de l'Ouest, a estimé le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.


SETAL.NET-Le Sénégal ne peut pas courir le risque de se déconnecter du commerce mondial en renonçant aux Accords de partenariat économique (APE) devant lier l'Union européenne aux pays de l'Afrique de l'Ouest, a estimé le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba. "Notre pays ne peut pas être absent" du commerce mondial et du libre-échange avec l'UE, a-t-il dit lundi devant les députés réunis en séance plénière. Selon Amadou Bâ, "le Sénégal est dans le commerce mondial. Comme tout le monde, il faut aujourd'hui qu'on se prépare et qu'on regarde frontalement nos faiblesses et justement le PSE va nous permettre de pouvoir faire face demain". Dans tous les cas, les APE sont "incontournables" , a estimé le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan. "Ce qu'il faut, a-t-il relevé, c'est de veiller à préserver les intérêts de l'Etat en mettant en place toutes les stratégies devant permettre à notre pays de pouvoir être présent". Il a expliqué que dans le cadre de cette négociation avec l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne, il a été réalisé une simulation portant sur l'offre d'accès proposé par l'Afrique de l'Ouest, consistant à "une ouverture de tous les marchés sur une période de 25 ans". Cette étude est complémentée par celle que "la CEDEAO avait faite. Les résultats des deux travaux montrent sans réserve que les exportations sénégalaises vers l'Union européenne seraient stables", a soutenu Amadou Ba. "Des effets positifs seraient enregistrés dans les secteurs tels que la pêche, l'énergie, les industries extractives et le coût des machines et équipements baisserait", a-t-il ajouté. Cette baisse "est profitable au renouvellement et à l'accroissement des capacités de productions de nos entreprises", a relevé le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan. En revanche, a reconnu Amadou Bâ, les APE font peser des risques sur les industries alimentaires et l'agriculture, "ce qui appelle quand-même des mesures préventives et nous travaillons aujourd'hui à rendre notre agriculture beaucoup plus compétitive".


Mardi 28 Octobre 2014 11:43

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