« Pendant toute l’année on a des problèmes d’eau. Parfois, quatre mois durant, aucune goutte ne coule des robinets. Nous n’avons plus de vie. Il est temps que les autorités interviennent. » En poussant ce cri du cœur, cette femme de ménage pointe le déficit chronique du liquide précieux qui pollue la vie dans ce quartier aux façades lustrées, coincé entre la cité Damel, le stade Léopold Senghor et le Lycée moderne de Dakar.
Le quotidien La Tribune, qui a plié un reportage sur place dans son édition de ce lundi, rapporte que, comme samedi dernier, l’image de femmes et d’enfants trimballant dans les rues toutes sortes de récipients en quête d’eau, est devenue une banalité dans ce quartier. Pour faire face, certaines familles se jettent dans les bidons de 100 litres vendus par les charretiers et à la qualité douteuse. Et malgré tout, la Sde envoie des factures salés qui montent dans certains ménages jusqu’à 17 mille francs Cfa.