Une fois circoncis, les jeunes initiés sont isolés, ils quittent leur maison pour être gardés dans la brousse sous la surveillance des ainés et y restent pendant un bon moment, c’est selon. Il ne s’agit pas seulement de leur donner le temps de guérir. Ce moment est mis à profit pour former ces jeunes à la vie d’homme. Ils reçoivent pendant ce séjour en brousse un enseignement lié au travail, à la bravoure, au respect des personnes plus âgées mais aussi les stratégies pour contourner les difficultés de la vie et comment garder un secret quelle que soit la pression et d’où qu’elle vienne.
Le jour de leur sortie du bois sacré est choisi par les sages en rapport avec des forces spirituelles. La sécurité est de mise durant cette période où les initiés seraient des proies âprement recherchées par les sorciers. Ce sont des esprits surnaturels qui veillent sur les enfants. Le « fang bondi » (signifie qui se sort lui-même) est le plus craint car pouvant voler pour se déplacer d’un endroit à un autre et est réputé très méchant. Il y a aussi le « kankourang » suivi par un groupe de jeunes et « aghur ghur », un esprit invisible qui ne sort que la nuit à des moments spéciaux. Le clou de tout cela est la sortie des enfants du bois sacré. C’est le moment où les mères revoient leurs enfants après un long moment passé en brousse. Aucune maman n’est tranquille avant de voir son ou ses fils car même si un des enfants décédait en brousse, la tradition voudrait que la nouvelle n’arrive au village que le jour de la sortie des initiés. C’est donc l’angoisse qui gagne toutes les mères. Dès l’arrivée des garçons au village, c’est la délivrance, la joie pour tout le monde ; les hommes se glorifient d’avoir pu protéger les jeunes sans que rien ne leur arrive et les mamans sont heures de revoir leurs enfant sains et saufs. La fête peu alors commencer pour tout le monde. Il s’en suit la danse des initiés avant que chaque enfant ne soit remis à ses parents qui le ramènent à la maison. Cette manière de faire qui a ses origines dans la culture mandingue est adoptée par les diolas aussi à cause de son originalité et de sa richesse en enseignements.
Le jour de leur sortie du bois sacré est choisi par les sages en rapport avec des forces spirituelles. La sécurité est de mise durant cette période où les initiés seraient des proies âprement recherchées par les sorciers. Ce sont des esprits surnaturels qui veillent sur les enfants. Le « fang bondi » (signifie qui se sort lui-même) est le plus craint car pouvant voler pour se déplacer d’un endroit à un autre et est réputé très méchant. Il y a aussi le « kankourang » suivi par un groupe de jeunes et « aghur ghur », un esprit invisible qui ne sort que la nuit à des moments spéciaux. Le clou de tout cela est la sortie des enfants du bois sacré. C’est le moment où les mères revoient leurs enfants après un long moment passé en brousse. Aucune maman n’est tranquille avant de voir son ou ses fils car même si un des enfants décédait en brousse, la tradition voudrait que la nouvelle n’arrive au village que le jour de la sortie des initiés. C’est donc l’angoisse qui gagne toutes les mères. Dès l’arrivée des garçons au village, c’est la délivrance, la joie pour tout le monde ; les hommes se glorifient d’avoir pu protéger les jeunes sans que rien ne leur arrive et les mamans sont heures de revoir leurs enfant sains et saufs. La fête peu alors commencer pour tout le monde. Il s’en suit la danse des initiés avant que chaque enfant ne soit remis à ses parents qui le ramènent à la maison. Cette manière de faire qui a ses origines dans la culture mandingue est adoptée par les diolas aussi à cause de son originalité et de sa richesse en enseignements.