es militaires sénégalais sont les bienvenus, forcément’’, a dit la source militaire, soulignant qu’avec ‘’les bandits des groupes islamistes et l'argent de la drogue aucun pays seul ne peut faire face’’.Selon la même source militaire, ‘’depuis la chute d'Amadou Toumani Touré (ATT), l'armée est disloquée, surtout avec la dissolution du camp des commandos’’.Concernant l’intervention française, la source rappelle qu’elle a ‘’permis de stopper’’ l’avancée des groupes islamistes vers le Sud du pays.A Bamako, les forces de l’ordre ‘’procèdent présentement à des arrestations de bandits armés qui ont infiltré la capitale’’, indique la source. ‘’Il y en a eu devant l'ORTM (Télévision malienne) et à Medina-Coura, un quartier populaire de Bamako.’’François Hollande a placé vendredi la France en première ligne au Mali en donnant le coup d'envoi de l’opération armée dénommée "Serval" visant à freiner l’offensive "terroriste" des groupes terroristes qui tentaient de descendre sur Bamako, la capitale malienne.Paris est intervenue à la demande du président malien par intérim, Dioncounda Traoré, au pouvoir depuis le coup d’Etat qui a renversé le président Amadou Toumani Touré.A la suite de la France, le Sénégal a annoncé l'envoi au Mali 500 soldats "dans les tout prochains jours", afin d'aider l'armée de ce pays voisin à recouvrer l'intégralité de son territoire, selon le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Mankeur Ndiaye.Lundi matin, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a expliqué que l’intervention de l’armée sénégalaise au Mali est motivée par un "devoir de solidarité" envers un voisin et celui d'assurer "sa sécurité propre".
APS
APS