C’est sous le couvert de l’anonymat qu’un membre du Conseil constitutionnel s’est confié au quotidien Walf Grand-Place dans son édition de ce samedi. D’abord, ce membre du Conseil constitutionnel est revenu sur les conditions dans lesquelles lui et les autres quatre sages ont travaillé ces derniers mois à cause de la polémique sur la candidature de Wade. «Je ne vais pas vous dire que nous avons vécu cela avec beaucoup de sérénité parce qu’il y avait de la pression. Mais nous l’avons géré sereinement. La plupart des critiques représentaient des contrevérités. Malgré les menaces et insultes, on est resté zen», confie-t-il.
Et parlant des candidatures invalidées dont celle du chanteur Youssou Ndour, il explique : «La loi prévoit que pour qu’une candidature indépendante soit validée, il faut les signatures de 10 mille électeurs inscrits appartenant à six régions différentes et au moins 500 signatures dans chaque région. Un candidat indépendant (Youssou Ndour) arrive et nous déclare qu’il a 12.937 électeurs qui sont avec lui. Il dépose ses caisses et ses dossiers. Le Conseil constitutionnel envoie le tout à la Direction de l’automatisation du fichier (Daf). La Daf vérifie et nous dit que celui qui déclare avoir 12.937 électeurs inscrits n’en a que 8 mille. Parce que les 4 mille ne sont pas valables. Soit ce sont des doublons, soit des signatures qui ne figurent pas sur le fichier électoral. Dès lors, pour défaut de 10 mille signatures valables, on ne peut que rejeter la candidature. C’est le cas pour Youssou Ndour, Kéba Keinde et Abdourahmane Sarr.»
Et parlant des candidatures invalidées dont celle du chanteur Youssou Ndour, il explique : «La loi prévoit que pour qu’une candidature indépendante soit validée, il faut les signatures de 10 mille électeurs inscrits appartenant à six régions différentes et au moins 500 signatures dans chaque région. Un candidat indépendant (Youssou Ndour) arrive et nous déclare qu’il a 12.937 électeurs qui sont avec lui. Il dépose ses caisses et ses dossiers. Le Conseil constitutionnel envoie le tout à la Direction de l’automatisation du fichier (Daf). La Daf vérifie et nous dit que celui qui déclare avoir 12.937 électeurs inscrits n’en a que 8 mille. Parce que les 4 mille ne sont pas valables. Soit ce sont des doublons, soit des signatures qui ne figurent pas sur le fichier électoral. Dès lors, pour défaut de 10 mille signatures valables, on ne peut que rejeter la candidature. C’est le cas pour Youssou Ndour, Kéba Keinde et Abdourahmane Sarr.»