Une nouvelle étude vient de prouver que la fellation et le cunnilingus non protégés augmentent les risques de cancer. Effectivement, la pratique $exuelle serait le moyen le plus fréquent pour que le papillomavirus humain se retrouve dans la bouche.
Aussi connu sous le nom de VPH, ces virus affectent l’anus, le cervelet, la bouche et la gorge en s’attaquant aux muqueuses. L’étude, publiée par la revue JAMA Oncology, est la première à prouver de manière concluante le lien entre le virus VPH-16 et la présence de tumeurs de l’oropharynx – qui affectent le palais, la base de la langue et les amygdales.
Le VPH ne serait pas directement responsable du cancer de l’oropharynx – le 11ème cancer le plus répandu au monde – mais il transformerait les cellules qu’il infecte et les rendrait cancéreuses.
Visiblement, les hommes seraient deux fois plus prompts à attraper ce cancer que les femmes, ce qui sous-entendrait que le cunnilingus serait plus dangereux que la fellation.
L’étude a été menée par les scientifiques de l’Albert Einstein College of Medicine de New York, où les chercheurs ont analysé des échantillons de bains de bouche de 97 000 sujets sains. Ils étaient alors suivis pendant 4 ans et 132 cancers du cou et de la gorge ont été dénombrés au final.
Ceux qui portaient le virus VPH-16 dans leurs échantillons avaient 22 fois plus de chance d’attraper un cancer de l’oropharynx que ceux qui n’en avaient aucune trace. Les chercheurs ont aussi découvert qu’il y avait un lien entre ceux qui avaient d’autres types de VPH dans leurs échantillons et le cancer de la tête et du cou.
«Cette étude prouve que le prélèvement de plusieurs échantillons de bain de bouche permet de prévenir les risques de développer des cancers de la tête et du cou», a déclaré le docteur Ilir Agalliu, responsable de l’étude.
Le virus VPH peut aussi se transmettre par la peau, le $€xe en général, et serait susceptible d’affecter à peu près n’importe qui à un stade de leur vie.
En Angleterre, les jeunes filles entre 12 et 13 ans peuvent bénéficier d’une immunisation contre le virus qui mènerait à un cancer du cerveau tout comme en France où un vaccin contre le VPH est disponible. Cependant, les garçons ne peuvent pas encore bénéficier de cette vaccination qui pourrait devenir obligatoire d’ici 2017.