L’envahissement des ordures ménagères, des déchets mécaniques, entre autres, au fleuve de Kolda enterre l'espoir des population. Un désespoir liè à l'inexistance des activités de maraîchage et de pêche. Ainsi, pour sortir la région du gouffre de la pauvreté et permettre les jeuenes d'avoir de l'emploi, les habitants exigent le dragage du fleuve, la création des bassins de rétention et des cours d’eau.
Des ordures ménagères, des gravats, des cadavres d’animaux en passant par les eaux usées qui se déversent vers le fleuve. A cela s’ajoutent les odeurs nauséabondes. Tout y est. Le décor est insoutenable. Les habitants côtoient le fleuve peinent à respirer de l’air pure. Conséquence : les maladies diarrhéiques etc guettent les occupants, l’eau est absorbée par les ordures les empêchant de s’adonner aux activités maraîchères et de pêche. Une situation qui plonge les habitants du Fouladou dans la pauvreté.
Les populations désespérées faute d’emploi
La région de Kolda est, pourtant, une région continentale où les activités de pêche se faisaient autour de quelques rares points d’eau. Aujourd’hui, c’est tout à fait autre chose, car le désespoir a remplacé le sourire des pêcheurs qui ont perdu leur emploi, et des femmes qui ont vu leurs espoirs brisés. Cette situation, fait que le manque de poissons frais est un handicap majeur qui empêche les bonnes ménagères de satisfaire le goût aiguisé des membres de leurs familles. Les Koldois se gavent tous les jours de quelques poissons, notamment des « yabooye » et des carpes sur le marché central qui proviennent de Kaffoutine, de Sandinièry et de Ziguinchor.
Les pécheurs et les ménagères crient leur désarroi
Le prix du poisson varie en fonction du type et de la qualité. Pourtant, des années 60 jusqu’en 1995, les populations du Fouladou ne se plaignaient pas ; car, différents sortes de poissons était sur le marché, et à bon prix, du fait que les pêcheurs et les femmes faisaient de bonnes affaires autour du Fleuve. Une activité qui les aider à satisfaire leurs besoins et ceux de leurs familles. « Il faudrait que les autorités administratives et les élus pensent à nous. Nous sommes fatigués. Du matin au soir, nous sommes obligés de rester comme ça, sans rien faire comme boulot. Ce n’est pas normal, nous sommes des chefs de familles qui ont besoin de résoudre nos problèmes dans nos foyers ». A martelé Fatoumata Kandé, jardinière de son état. Sa copine, Coumba Diao, d’ajouter que les femmes du Fouladou souffrent énormément du manque de travail. « Auparavant, nous faisons du jardinage sur le long du fleuve, et avec ce que nous gagnons tous les jours, on parvenait à aider nos maris à surmonter certaines difficultés, à savoir, la scolarité des enfants, les dépenses quotidiennes… Sans compter nos propres problèmes. Nous voilà tous les matins, assises, sans rien faire. Nous sommes obligés de nous débrouiller pour trouver quelque chose pour nos enfants, parce que le mari ne pourra pas régler tous les besoins des membres de sa Famille chaque jour. Il y a des jours où le mari souffre, et c’est à nous de le remplacer. Mais avec cette situation qui perdure, comment allons- nous faire pour aider nos maris, et nos enfants qui, chaque matin, nous demandent de l’argent pour aller à l’école. Nous sommes sidérées, et nous ne savons plus où donner de la tête ». a-t-elle martelé.
Le manque de moyens financiers pour draguer le fleuve
Ainsi, pour promouvoir la pisciculture dans la région de Kolda qui dispose d’énormes potentialités, les autorités administratives et locales doivent s’unir et s’entre-aider afin de faire revivre les activités maraîchères et de la pêche. La vallée d’Anambé et les autres vallées aménagées pourraient bien se prêter à des activités piscicoles. En effet, le défi majeur auquel les autorités administratives et locales sont confrontées, demeure le manque de moyens pour le dragage du fleuve. Selon le président du Conseil régional de Kolda, Fabouly Gaye, « Le dragage du fleuve est un projet qui dépasse les possibilités de la région. Il requiert beaucoup de moyens ; c’est pourquoi, l’Etat doit en faire sa préoccupation. Pour notre part, nous avons déjà une étude que nous avons soumise à certains partenaires. Mais dans tous les cas, nous avons besoin d’une volonté politique de l’Etat ». A-t-il conclu. Le maire de Kolda, Bécaye Diop, reste réticent à la question, mais affirme qu’à même que le projet du dragage était en cours au temps du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). « Maintenant, le régime en place et les populations doivent prouver qu’il est capable de résoudre ce problème, étant donner qu’ils fustigeaient le régime de Me Abdoulaye Wade », a-t-il expliqué.
Les populations exigent la création des bassins de rétention et des cours d’eau
Pour sortir la région de Kolda du gouffre de la pauvreté et permettre aux jeunes d’avoir de l’emploi, les populations continuent de réclamer la création des bassins de rétention et des cours d’eau. Cette doléance des populations vieille depuis une décennie, si elle est résolue, pourra contribuer à l’émergence de cette région sud du pays, considérée comme l’une des régions les plus pauvres du Sénégal.
Des ordures ménagères, des gravats, des cadavres d’animaux en passant par les eaux usées qui se déversent vers le fleuve. A cela s’ajoutent les odeurs nauséabondes. Tout y est. Le décor est insoutenable. Les habitants côtoient le fleuve peinent à respirer de l’air pure. Conséquence : les maladies diarrhéiques etc guettent les occupants, l’eau est absorbée par les ordures les empêchant de s’adonner aux activités maraîchères et de pêche. Une situation qui plonge les habitants du Fouladou dans la pauvreté.
Les populations désespérées faute d’emploi
La région de Kolda est, pourtant, une région continentale où les activités de pêche se faisaient autour de quelques rares points d’eau. Aujourd’hui, c’est tout à fait autre chose, car le désespoir a remplacé le sourire des pêcheurs qui ont perdu leur emploi, et des femmes qui ont vu leurs espoirs brisés. Cette situation, fait que le manque de poissons frais est un handicap majeur qui empêche les bonnes ménagères de satisfaire le goût aiguisé des membres de leurs familles. Les Koldois se gavent tous les jours de quelques poissons, notamment des « yabooye » et des carpes sur le marché central qui proviennent de Kaffoutine, de Sandinièry et de Ziguinchor.
Les pécheurs et les ménagères crient leur désarroi
Le prix du poisson varie en fonction du type et de la qualité. Pourtant, des années 60 jusqu’en 1995, les populations du Fouladou ne se plaignaient pas ; car, différents sortes de poissons était sur le marché, et à bon prix, du fait que les pêcheurs et les femmes faisaient de bonnes affaires autour du Fleuve. Une activité qui les aider à satisfaire leurs besoins et ceux de leurs familles. « Il faudrait que les autorités administratives et les élus pensent à nous. Nous sommes fatigués. Du matin au soir, nous sommes obligés de rester comme ça, sans rien faire comme boulot. Ce n’est pas normal, nous sommes des chefs de familles qui ont besoin de résoudre nos problèmes dans nos foyers ». A martelé Fatoumata Kandé, jardinière de son état. Sa copine, Coumba Diao, d’ajouter que les femmes du Fouladou souffrent énormément du manque de travail. « Auparavant, nous faisons du jardinage sur le long du fleuve, et avec ce que nous gagnons tous les jours, on parvenait à aider nos maris à surmonter certaines difficultés, à savoir, la scolarité des enfants, les dépenses quotidiennes… Sans compter nos propres problèmes. Nous voilà tous les matins, assises, sans rien faire. Nous sommes obligés de nous débrouiller pour trouver quelque chose pour nos enfants, parce que le mari ne pourra pas régler tous les besoins des membres de sa Famille chaque jour. Il y a des jours où le mari souffre, et c’est à nous de le remplacer. Mais avec cette situation qui perdure, comment allons- nous faire pour aider nos maris, et nos enfants qui, chaque matin, nous demandent de l’argent pour aller à l’école. Nous sommes sidérées, et nous ne savons plus où donner de la tête ». a-t-elle martelé.
Le manque de moyens financiers pour draguer le fleuve
Ainsi, pour promouvoir la pisciculture dans la région de Kolda qui dispose d’énormes potentialités, les autorités administratives et locales doivent s’unir et s’entre-aider afin de faire revivre les activités maraîchères et de la pêche. La vallée d’Anambé et les autres vallées aménagées pourraient bien se prêter à des activités piscicoles. En effet, le défi majeur auquel les autorités administratives et locales sont confrontées, demeure le manque de moyens pour le dragage du fleuve. Selon le président du Conseil régional de Kolda, Fabouly Gaye, « Le dragage du fleuve est un projet qui dépasse les possibilités de la région. Il requiert beaucoup de moyens ; c’est pourquoi, l’Etat doit en faire sa préoccupation. Pour notre part, nous avons déjà une étude que nous avons soumise à certains partenaires. Mais dans tous les cas, nous avons besoin d’une volonté politique de l’Etat ». A-t-il conclu. Le maire de Kolda, Bécaye Diop, reste réticent à la question, mais affirme qu’à même que le projet du dragage était en cours au temps du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). « Maintenant, le régime en place et les populations doivent prouver qu’il est capable de résoudre ce problème, étant donner qu’ils fustigeaient le régime de Me Abdoulaye Wade », a-t-il expliqué.
Les populations exigent la création des bassins de rétention et des cours d’eau
Pour sortir la région de Kolda du gouffre de la pauvreté et permettre aux jeunes d’avoir de l’emploi, les populations continuent de réclamer la création des bassins de rétention et des cours d’eau. Cette doléance des populations vieille depuis une décennie, si elle est résolue, pourra contribuer à l’émergence de cette région sud du pays, considérée comme l’une des régions les plus pauvres du Sénégal.