Le harcèlement est défini par le Grand Larousse comme étant le fait de « soumettre une ou plusieurs personnes à d’incessantes petites attaques, à des demandes, des critiques ou des réclamations continuelles ».
En milieu de travail, certains employés, pour la plupart des femmes, sont victimes de moqueries, brimades, surcharges de travail, mises au placard, chantages sexuels, agressions physiques, entre autres, selon « Dakar Times »,*
A ce jour, il n’existe pas de chiffre officiel pour mesurer l’ampleur du phénomène dans les entreprises sénégalaises. Ceci est certainement dû à la banalisation et aux silences des victimes de faits de harcèlement.
Toutefois, d’après A. Niang, Docteur en sociologie, le harcèlement moral est beaucoup destructif que le harcèlement sexuel et physique car il porte atteinte à la « psychologie de la victime ».
Par exemple, il arrive que l’on fasse circuler une rumeur infondée sur un employé en l’accusant de pédophilie, de vol, de viol ou de consommation de produits illicites.
Sur le plan juridique, le code du travail parle vaguement du harcèlement sexuel en ces termes: « Sont considérés comme fautes graves commises par l’employeur, le chef d’entreprise ou de l’établissement à l’encontre du salarié et le harcèlement sexuel est partie intégrante de ces fautes ».
L’association des femmes juristes du Sénégal (AFJS) reçoit régulièrement des plaintes déposées par des femmes qui évoluent au sein de grandes entreprises sauf « elles ne reviennent plus après le dépôt de la plainte », renseigne Mme. Diop.
« Les femmes harcelées trouvent souvent des difficultés à dénoncer leurs bourreaux par peur de représailles » et des « stigmatisations culturelles », précise-t-elle.
Pour protéger les victimes de harcèlement au travail, il est nécessaire de revoir le cadre juridique, de sensibiliser les victimes et d’impliquer les chefs d’entreprise à lutter contre toute forme de harcèlemen
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