L'anecdote, racontée par The Atlantic, est tirée de Deep State: Inside the Government Secrecy Industry [L'Etat profond : voyage dans l'industrie gouvernementale du secret], un ouvrage (à paraître) des journalistes américains Marc Ambinder et D.B. Grady sur l'histoire des services secrets américains.
La scène, dont témoigne un ancien haut responsable de l'administration Bush, se déroule en septembre 2006, à l'occasion d'une Assemblée générale des Nations unies à laquelle participe le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad. "Un agent des services secrets, apparemment par erreur, a déchargé son fusil alors que le président s'apprêtait à rejoindre son cortège motorisé à la sortie de l'hôtel InterContinental (de New York)."
Un fâcheux accident "consigné le lendemain dans le briefing diplomatique quotidien du président George W. Bush. Trois phrases qui ont donné des sueurs froides à la douzaine de hauts responsables de la Maison-Blanche habilités à les lire", raconte The Atlantic.
Le magazine rappelle qu'à cette époque l'administration Bush s'interrogeait sur l'attitude à adopter vis-à-vis de l'Iran et de son programme nucléaire. Et qu'un agent des services secrets "venait de donner à l'Iran une arme de communication potentiellement dévastatrice. Il aurait pu déclarer [à la tribune de l'ONU] que les Etats-Unis avaient essayé de l'assassiner, et bouleverser ainsi toute la conférence."
Finalement, alors que tout le monde retenait son souffle, le président de l'Iran est monté dans la voiture et n’a rien raconté à personne. Le silence des Iraniens, expliquent les auteurs, "amena plusieurs conseillers de la Maison-Blanche à considérer différemment Mahmoud Ahmadinejad. C'était une preuve que le pouvoir iranien avait une stratégie, et agissait donc avec prudence."
La scène, dont témoigne un ancien haut responsable de l'administration Bush, se déroule en septembre 2006, à l'occasion d'une Assemblée générale des Nations unies à laquelle participe le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad. "Un agent des services secrets, apparemment par erreur, a déchargé son fusil alors que le président s'apprêtait à rejoindre son cortège motorisé à la sortie de l'hôtel InterContinental (de New York)."
Un fâcheux accident "consigné le lendemain dans le briefing diplomatique quotidien du président George W. Bush. Trois phrases qui ont donné des sueurs froides à la douzaine de hauts responsables de la Maison-Blanche habilités à les lire", raconte The Atlantic.
Le magazine rappelle qu'à cette époque l'administration Bush s'interrogeait sur l'attitude à adopter vis-à-vis de l'Iran et de son programme nucléaire. Et qu'un agent des services secrets "venait de donner à l'Iran une arme de communication potentiellement dévastatrice. Il aurait pu déclarer [à la tribune de l'ONU] que les Etats-Unis avaient essayé de l'assassiner, et bouleverser ainsi toute la conférence."
Finalement, alors que tout le monde retenait son souffle, le président de l'Iran est monté dans la voiture et n’a rien raconté à personne. Le silence des Iraniens, expliquent les auteurs, "amena plusieurs conseillers de la Maison-Blanche à considérer différemment Mahmoud Ahmadinejad. C'était une preuve que le pouvoir iranien avait une stratégie, et agissait donc avec prudence."