"Comment ce mandat a-t-il pu être levé s’il n’a jamais existé ? S’il n’a jamais existé, cela signifierait-il qu’Abdoulaye Wade aurait menti aux Sénégalais ! Mais pourquoi leur faire croire ou leur laisser croire aujourd’hui que le mandat est levé ? Rechercherait-on des effets d’annonce ? Quoi qu’il en soit, l’important est qu’il n’y ait pas de mandat d’arrêt contre Salif Sadio. On ne sait pas si sa tête est toujours mise à prix ! En supprimant une cause de blocage, l’annonce constitue un signe encourageant dans un processus de paix qui paraissait en panne depuis quelque temps. Pour bien en mesurer la portée, il faut rappeler que c’est la répression gouvernementale du point de vue indépendantiste, le 26 décembre 1982, qui est à l’origine directe du conflit armé en Casamance. Apprendre qu’il n’y a pas de mandat d’arrêt international contre un chef indépendantiste me paraît donc aller dans les sens d’une décriminalisation et donc d’une reconnaissance de ce point de vue politique", a -t-il fait savoir
Source Cesti-info
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