Après deux mois et dix jours de détention à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté VI, Ouleye Mané est libre depuis hier vendredi. Le doyen des juges lui a accordé la liberté provisoire.
Ses premiers mots avant la sortie du pénitencier sont des remerciements aux membres de sa famille qui l’ont soutenu dans cette épreuve. Mais également à ses amis et collègues qui se déplacent chaque semaine pour lui rendre visite.
Son premier coup de téléphone est pour son père : « Je suis libre papa, on vient directement à la maison. Cela faisait bien longtemps que je n’ai pas communiqué au téléphone », souffle-t-elle.
A ses codétenus, Oulèye Mané a promis de leur apporter son soutien. Lors de ses échanges d’au revoir, elle s’est engagée à soutenir ses compagnons d’infortune restés en détention. Elle a promis de faire sienne le combat pour la fin des longues détention dont les femmes de cette prison sont victimes.
De même, elle compte porter le plaidoyer pour l’amélioration de leurs conditions de détention, l’humanisation des peines ainsi que la remise en liberté de certaines d’entre elles malades, en état de grossesse ou en situation d’allaitement.