Doliprane, Dafalgan, Actifed, Efferalgan, Fervex, Humex, Tramadol, Migralgine... Les médicaments contenant du paracétamol sont nombreux. Mais depuis maintenant quelques années, les chercheurs mettent en garde les femmes enceintes contre les effets secondaires de cette molécule anti-douleur (un "analgésique de palier I", selon la classification de l'OMS) sur le bébé.
On savait déjà que cette substance active pouvait nuire à la fertilité des filles et des garçons en agissant sur les sécrétions hormonales, voire engendrer des troubles de la motricité et du langage en perturbant le développement du foetus. Voilà maintenant que, selon une nouvelle étude menée conjointement par des chercheurs britanniques et suédois, l'excès de paracétamol pourrait aussi provoquer de l'asthme chez l'enfant.
Le plus prudent : éviter l'automédication pendant la grossesse
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont travaillé à partir de données médicales concernant 114 500 enfants : celles-ci détaillaient les conditions de la grossesse, l'état de santé des enfants à 3 et à 7 ans et l'état de santé de la mère pendant la gestation et après l'accouchement.
5,7 % des enfants avaient de l'asthme à 3 ans, 5,1 % à 7 ans. Après analyse, les chercheurs ont découvert un lien statistique entre la consommation de paracétamol pendant la grossesse et le développement de l'asthme à partir de l'âge de 3 ans. "Cette conclusion est indépendante de l'état de santé des parents et de l'environnement de croissance de l'enfant" précisent les scientifiques, dont les travaux ont été publiés dans la revue scientifique International Journal of Epidemiology.
A partir de quelle dose considère-t-on qu'il y a un risque pour l'enfant ? Les experts de la Haute Autorité de Santé (HAS) recommandent de ne pas dépasser 4 g par jour, soit un comprimé toutes les 6 heures. De manière générale, il est plus prudent d'éviter l'automédication pendant la grossesse, et de se référer à son médecin généraliste en cas de doute.
On savait déjà que cette substance active pouvait nuire à la fertilité des filles et des garçons en agissant sur les sécrétions hormonales, voire engendrer des troubles de la motricité et du langage en perturbant le développement du foetus. Voilà maintenant que, selon une nouvelle étude menée conjointement par des chercheurs britanniques et suédois, l'excès de paracétamol pourrait aussi provoquer de l'asthme chez l'enfant.
Le plus prudent : éviter l'automédication pendant la grossesse
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont travaillé à partir de données médicales concernant 114 500 enfants : celles-ci détaillaient les conditions de la grossesse, l'état de santé des enfants à 3 et à 7 ans et l'état de santé de la mère pendant la gestation et après l'accouchement.
5,7 % des enfants avaient de l'asthme à 3 ans, 5,1 % à 7 ans. Après analyse, les chercheurs ont découvert un lien statistique entre la consommation de paracétamol pendant la grossesse et le développement de l'asthme à partir de l'âge de 3 ans. "Cette conclusion est indépendante de l'état de santé des parents et de l'environnement de croissance de l'enfant" précisent les scientifiques, dont les travaux ont été publiés dans la revue scientifique International Journal of Epidemiology.
A partir de quelle dose considère-t-on qu'il y a un risque pour l'enfant ? Les experts de la Haute Autorité de Santé (HAS) recommandent de ne pas dépasser 4 g par jour, soit un comprimé toutes les 6 heures. De manière générale, il est plus prudent d'éviter l'automédication pendant la grossesse, et de se référer à son médecin généraliste en cas de doute.