« Un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi ». - François Mitterrand.
L’optimisme était contagieux lors de l’accession de ce régime névrotique au pinacle du pouvoir. Un an après l’euphorie du 25 mars 2012, l’espoir du peuple s’amenuisant au fil des jours, est allé du fatalisme à l’ extrême désillusion.
Les souffrances infligées aux sénégalais, par ce système anachronique dont le démarrage est secoué par une sorte de malédiction liminaire, ont fini de convaincre les plus sceptiques que le ventru n’a pas l’étoffe nécessaire pour mettre un terme aux supplices des sénégalais. La plèbe amoindrie par les affres d’une inflation galopante, d’un chômage endémique, d’une flambée des prix du loyer, d’une inondation de délestages intempestifs, exacerbés par une pénurie criarde d’eau, continue d’être piétinée et d’être humiliée par ce chef de la transition aux idées sclérosées.
Vu toutes ces difficultés, le peuple s’attendait donc à ce que le bedonnant s’affranchisse des pratiques de gouvernance d’un autre âge. Mais, une fois à la magistrature suprême, le boursouflé, en mal chronique de popularité, pour nous narguer, a préféré entretenir les fantasmes de vieux prévaricateurs assoiffés de pouvoir.
Qu’on est loin des envolées lyriques de l’opposant, qui attestait comme par magie, pouvoir diminuer le prix des denrées de première nécessité en réduisant le train de vie de l’État. Avec cette surenchère mensongère, la population espérait certainement zieuter ces bonnes vertus à l’œuvre. Toutefois après une année et demie de gouvernance calamiteuse, la propagande ayant pris le dessus sur la réalité, difficile d’appréhender, cette supercherie de mauvais augure.
Pendant que le peuple sénégalais crève de faim, le salaire des 120 sénateurs du CESE, plus préoccupés par leurs propres enrichissements, est passé de 700.000 FCFA à 2.000.000 F FA. Macky SALL ne sachant plus ce qu'est la peur de mal faire, a offert des 4X4 d’un coût unitaire de 30 millions FCFA aux 150 députés, plus une indemnité de logement mensuelle de 150.000 F CFA, en plus des prébendes(soukerou kore) à l’ordre de 150.000 FCFA nonobstant leurs sursalaires à l’ordre de 792.000 FCFA, sans compter leurs bons d’essence et salaires qui avoisinent les 2.000.000 FCFA. Son acolyte, le périmé prédateur, Moustapha NIASSE vient de récidiver en offrant 200.000 F CFA, à ces élus pour leur permettre de préparer l’Aïd el-Kebir.
Au moment où la population tente de joindre péniblement les deux bouts sans y parvenir, nos gouvernants se vautrent dans l’opulence. Pendant ce temps, la cherté de la vie atteint son summum, le pouvoir d'achat des ménages sénégalais s’érode drastiquement amenuisant ainsi le niveau de vie des masses laborieuses. Paradoxalement, Moustapha Niasse dépouille, Aminata TALL se remplit les poches, Macky SALL se gonfle le ventre et les joues. Ainsi les dignitaires de ce régime croient dur comme fer, qu'ils ont plus de noblesse que la populace, grâce à l’argent volé aux vaillants contribuables sénégalais, qu’il se partage comme un butin de guerre.
Simultanément, depuis l’avènement de Macky SALL le coût de la vie ne cesse de grimper. Le prix du poisson est passé du simple au double car ce dernier est devenu une denrée rare. En effet, les navires de pêche étrangers bénéficiant de licences de pêches, opaquement accordées par nos gouvernants, s’amoncellent sur nos côtes comme des criquets pèlerins, au point d’être en hibernation sur l’île des madeleines. Ces steamers pêchent en une journée ce que 100 pirogues sénégalaises auraient pu capturer en une année. Sans omettre, le prix du kg de viande qui est passé de 2300 F CFA à 3000 F CFA, le prix du Kg d’ognon est passé de 300 F CFA à 500 F CFA. Le gaz butane de 6 kg est passé de 3 700 F CFA à 3800 F CFA alors qu’au Mali il coûte 3500 F CFA. Malgré les sempiternelles divagations du ramasseur de pierres, consécutifs à la supposée baisse de 45 F CFA sur le kg de riz, le prix d’un petit plat de riz est passé de 500 F CFA à 700 F CFA.
Le joufflu et ses sbires s'empiffrent du sang des masses populaires plus que jamais séquestrées dans la bulle infernale du désespoir. Par ce fait, le véreux président de l’assemblée nationale, Moustapha NIASSE, du haut de ses 74 ans, obligé de porter une grosse loupe pour pouvoir voir, a de par sa voracité maladive, pillé ignominieusement les 16.550.783.580 F CFA, pourtant destinés à cette instance (7.857.863.800 liés aux dépenses de personnel et les 7.108.345.000 restants aux dépenses de fonctionnement).
Cela n’étonne guère la grande majorité des gouvernés, puisque cet avide vautour continue de s’enrichir à souhait sur le dos des contribuables sénégalais, à hauteur de 5 milliards F CFA (au rabais) par an, via ses sociétés écrans. Au lieu de créer des entreprises pour redistribuer ses dividendes spoliés au peuple sénégalais, ce vieux pillard préfère grossir ses comptes bancaires en suisse si bien qu’il compte 3 chômeurs chez lui. Hélas, il y a des gloutonneries que même toutes les richesses du monde ne sauraient rassasier. Dire qu’il représente la seconde institution de la république !
Assemblée où les représentants du peuple festoient à lubricité démesurée pendant que la majeure partie des fonctionnaires qui ont la poche vide avant le 10 du mois, continuent de subir les foudres de la flambée des prix de locations. Et pourtant, une proposition de loi sur la baisse uniforme des loyers à hauteur de 25%, dort dans les tiroirs du révolu schizophrène Moustapha NIASSE.
Ces députés de la mouvance présidentielle ne réglementeront jamais suivant les zones d’habitation, les prix des loyers par m² car non seulement ils sont les propriétaires de toutes ces bâtisses mais surtout il faut abêtir et accentuer la paupérisation des plus démunis afin de mieux les abuser. Cet argent qui devait servir à améliorer les conditions de vie des populations doit être utilisé pour corrompre ce même peuple. N’est-ce pas fondation se servir du Sénégal ? Ainsi, la priorité selon ces truculents de la frivolité, c'est de s'enrichir à souhait, en appauvrissant ceux qui peinent à avoir un repas par jour afin de les exploiter comme bétail électoral, via des bourses familiales.
Pour entretenir l'illusion des esprits naïfs, le gouvernement use de subterfuges pour faire accepter cette mesure impopulaire qui consiste à attribuer à 50 000 ménages, tous les trois mois, la modique somme de 25 000 F CFA (l’équivalent du prix d’un sac de riz de 50 kg). Voulant amadouer l’opinion publique, le joufflu de certifier que ‘’ le programme que nous lançons est un investissement prioritaire dans la construction d’un Sénégal émergent où les inégalités sociales seront réduites à leur plus simple expression.’’ Ses promesses farfelues risquent d’être vaines, car la somme de 25 000 F CFA par trimestre équivaut à 270 F CFA par jour. Que peut bien faire une famille pauvre avec cette aumône ?! Rien de rien.
La logique aurait été d’apprendre à pêcher à ces déshérités, en les permettant de pouvoir se départir de la mendicité au lieu de les rendre plus vulnérables, en les piégeant avec ce poison d’offrande familiale comme si la fonction première de l’État était de faire de la charité. Incompétent et sans vision, le collecteur de rocs ne pense qu’aux retombées politiques, dans sa petite cervelle toujours au stade juvénile, ces 250.000 défavorisés, transformées par la force des choses en mendiants, feront partie de son cheptel électoral lors des prochains scrutins.
Pour rappel, il est prévu sur une durée de 5 ans de donner chaque année une aumône à 50.000 familles démunies, la somme de 25 000 F CFA/ trimestre, ce qui porte le budget à 25.000.000.000 FCFA. Ces balivernes pondues pour détourner l’attention des couches désavantagées, utilisées à bon escient, auraient permis de financer à hauteur de 5 millions de FCA, 5000 projets dans le monde rural. Et si chacun de ces GIE employait au minimum 100 personnes, cela aurait pu permettre au minimum à 500.000 personnes d’avoir un revenu stable minimal de 25.000 F CFA par fin du mois.
La pauvreté est devenue plus criante dans le monde rural car l’argent ne circule plus à Dakar. Ceux qui devaient convoyer leurs revenus vers leurs familles naturelles n’ont pas d’emploi car les entreprises commencent à mettre la clef sous le paillasson. Les firmes étrangères qui devaient réanimer l’économie sénégalaise, préfèrent aller au Ghana ou en Côte d’ivoire parce qu’ils ont peur du Sénégal. L’environnement économique du Sénégal entaché par la mise en place de la structure dictatoriale qu’est la CREI, fait fuir les investisseurs. Pire, en ce moment, il est fortement déconseillé d’investir au Sénégal.
C’est ainsi, que le frère Karim WADE a été mis aux fers, comme un vulgaire personnage sur fond de mensonges par ces larrons de la CREI, au mépris d’accusations mensongères, programmées, infondées et complètement insoutenables. Le fait que ce corrompu d’Alioune NDAO qui a passé toute sa vie à racketter les chauffeurs sur les artères de Dakar, soit subitement propulsé magistrat de cette machine dictatoriale, prouve à suffisance que le ministre d’État Karim WADE est victime d’une vendetta qui ne dit pas son nom. Le Sénégal est le seul pays au monde où des magistrats violeurs répugnants de la loi, embastillent des adversaires politiques, sous prétexte qu’ils sont en train de chercher des preuves, qu’ils ne trouveront jamais car relevant de l’imaginaire. Malgré tout ce vacarme assourdissant de calomnies colportées à l’encontre de l’intègre ministre d’État Karim WADE, destiné en réalité à distraire les crédules, ce régime totalitaire peine à convaincre l’opinion nationale et internationale sur la véracité des faits qui lui sont reprochés.
Pour camoufler son incompétence, le ventripotent au-delà de sa manifeste mauvaise foi, s’appuie désormais sur les agents administratifs et sur les forces de l’ordre, qui suivant le mauvais vouloir d’un homme en totale déperdition, sont devenus entre temps les bras armés du pouvoir. La DIC (division des investigations criminelles) agissant comme des délinquants de bas niveau, est devenue le lieu d’intimidation des opposants si bien qu’à la veille de la marche de l’opposition, l’initiateur d’une marche pourtant pacifique a reçu des menaces d’emprisonnement ferme allant de 1 à 5 ans. Le préfet de Dakar, Alioune Badara Diop qui a pris goût à la mangeoire n’est pas en reste, lui qui choisit radicalement des itinéraires et des horaires contraignants, juste pour vouloir empêcher les citoyens sénégalais de s’exprimer librement.
Pourtant, un an plus tôt des chômeurs en pâture, sous le prétexte fallacieux, qu’ils ont été des bodygard du ventru lors de la campagne électorale, ont marché de liberté 6 au palais de la république. Non seulement, cette marche n’était pas autorisée mais les forces de l’ordre ont été statiques au point d’être malmenés par cette dizaine de sans-emplois*. Plus abracadabrant, ils ont été récompensés une semaine plus tard le 14 février 2013, par le chef de l’État en plein conseil des ministres, par la mise en place, d’une milice de sécurité de proximité juste pour caser ses parasites qui commençaient à devenir plus qu’encombrants.
Ce peuple agressé par cette dictature qui ne comprend que le langage de la force, doit dorénavant mener le combat jusqu’à son dernier souffle. Le seul moyen de déboulonner ce régime qui a rompu le contrat social est de poursuivre les mobilisations pacifiques. Pour cela, les sénégalais doivent être prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême pour enrayer ce fascisme en état d'usure très avancé. Il n'y a de dictateur que lorsque le peuple est faible et ce n’est pas au peuple d’avoir peur mais plus tôt au gouvernement, la peur doit à tout prix changer de camp.
Si une dizaine de désœuvrés chômeurs a quitté liberté 6 pour aller au niveau du palais de la république, 10.000 personnes déterminées peuvent bel et bien marcher de poste Médine à la place de l’indépendance. Ainsi la prochaine marche de l’opposition commencera pacifiquement à poste Médine pour atterrir à la place de l’indépendance. Le pouvoir ne donnera à l’opposition que ce qu’il a perdu par conséquent la marche commencera à 15 heures pour finir à 19 heures. Aux États Unis les citoyens manifestent devant la maison blanche alors pour quelle raison fallacieuse ce régime despotique permet-il à ces partisans d’occuper la devanture du palais de la république pour interdire l’opposition de rejoindre une place publique. Toute répression entrainant mort d’homme lors de la prochaine marche pacifique de l’opposition engendra de facto, la traduction immédiate devant la cour pénale internationale du chef de la transition Macky SALL et des gendarmes qui donneront l’ordre à leurs éléments de tirer ne serait-ce des bombes lacrymogènes sur la foule.
Éternel Wadiste
Moïse RAMPINO
* = http://www.youtube.com/watch?v=AdrfQsI5F7M#t=51
L’optimisme était contagieux lors de l’accession de ce régime névrotique au pinacle du pouvoir. Un an après l’euphorie du 25 mars 2012, l’espoir du peuple s’amenuisant au fil des jours, est allé du fatalisme à l’ extrême désillusion.
Les souffrances infligées aux sénégalais, par ce système anachronique dont le démarrage est secoué par une sorte de malédiction liminaire, ont fini de convaincre les plus sceptiques que le ventru n’a pas l’étoffe nécessaire pour mettre un terme aux supplices des sénégalais. La plèbe amoindrie par les affres d’une inflation galopante, d’un chômage endémique, d’une flambée des prix du loyer, d’une inondation de délestages intempestifs, exacerbés par une pénurie criarde d’eau, continue d’être piétinée et d’être humiliée par ce chef de la transition aux idées sclérosées.
Vu toutes ces difficultés, le peuple s’attendait donc à ce que le bedonnant s’affranchisse des pratiques de gouvernance d’un autre âge. Mais, une fois à la magistrature suprême, le boursouflé, en mal chronique de popularité, pour nous narguer, a préféré entretenir les fantasmes de vieux prévaricateurs assoiffés de pouvoir.
Qu’on est loin des envolées lyriques de l’opposant, qui attestait comme par magie, pouvoir diminuer le prix des denrées de première nécessité en réduisant le train de vie de l’État. Avec cette surenchère mensongère, la population espérait certainement zieuter ces bonnes vertus à l’œuvre. Toutefois après une année et demie de gouvernance calamiteuse, la propagande ayant pris le dessus sur la réalité, difficile d’appréhender, cette supercherie de mauvais augure.
Pendant que le peuple sénégalais crève de faim, le salaire des 120 sénateurs du CESE, plus préoccupés par leurs propres enrichissements, est passé de 700.000 FCFA à 2.000.000 F FA. Macky SALL ne sachant plus ce qu'est la peur de mal faire, a offert des 4X4 d’un coût unitaire de 30 millions FCFA aux 150 députés, plus une indemnité de logement mensuelle de 150.000 F CFA, en plus des prébendes(soukerou kore) à l’ordre de 150.000 FCFA nonobstant leurs sursalaires à l’ordre de 792.000 FCFA, sans compter leurs bons d’essence et salaires qui avoisinent les 2.000.000 FCFA. Son acolyte, le périmé prédateur, Moustapha NIASSE vient de récidiver en offrant 200.000 F CFA, à ces élus pour leur permettre de préparer l’Aïd el-Kebir.
Au moment où la population tente de joindre péniblement les deux bouts sans y parvenir, nos gouvernants se vautrent dans l’opulence. Pendant ce temps, la cherté de la vie atteint son summum, le pouvoir d'achat des ménages sénégalais s’érode drastiquement amenuisant ainsi le niveau de vie des masses laborieuses. Paradoxalement, Moustapha Niasse dépouille, Aminata TALL se remplit les poches, Macky SALL se gonfle le ventre et les joues. Ainsi les dignitaires de ce régime croient dur comme fer, qu'ils ont plus de noblesse que la populace, grâce à l’argent volé aux vaillants contribuables sénégalais, qu’il se partage comme un butin de guerre.
Simultanément, depuis l’avènement de Macky SALL le coût de la vie ne cesse de grimper. Le prix du poisson est passé du simple au double car ce dernier est devenu une denrée rare. En effet, les navires de pêche étrangers bénéficiant de licences de pêches, opaquement accordées par nos gouvernants, s’amoncellent sur nos côtes comme des criquets pèlerins, au point d’être en hibernation sur l’île des madeleines. Ces steamers pêchent en une journée ce que 100 pirogues sénégalaises auraient pu capturer en une année. Sans omettre, le prix du kg de viande qui est passé de 2300 F CFA à 3000 F CFA, le prix du Kg d’ognon est passé de 300 F CFA à 500 F CFA. Le gaz butane de 6 kg est passé de 3 700 F CFA à 3800 F CFA alors qu’au Mali il coûte 3500 F CFA. Malgré les sempiternelles divagations du ramasseur de pierres, consécutifs à la supposée baisse de 45 F CFA sur le kg de riz, le prix d’un petit plat de riz est passé de 500 F CFA à 700 F CFA.
Le joufflu et ses sbires s'empiffrent du sang des masses populaires plus que jamais séquestrées dans la bulle infernale du désespoir. Par ce fait, le véreux président de l’assemblée nationale, Moustapha NIASSE, du haut de ses 74 ans, obligé de porter une grosse loupe pour pouvoir voir, a de par sa voracité maladive, pillé ignominieusement les 16.550.783.580 F CFA, pourtant destinés à cette instance (7.857.863.800 liés aux dépenses de personnel et les 7.108.345.000 restants aux dépenses de fonctionnement).
Cela n’étonne guère la grande majorité des gouvernés, puisque cet avide vautour continue de s’enrichir à souhait sur le dos des contribuables sénégalais, à hauteur de 5 milliards F CFA (au rabais) par an, via ses sociétés écrans. Au lieu de créer des entreprises pour redistribuer ses dividendes spoliés au peuple sénégalais, ce vieux pillard préfère grossir ses comptes bancaires en suisse si bien qu’il compte 3 chômeurs chez lui. Hélas, il y a des gloutonneries que même toutes les richesses du monde ne sauraient rassasier. Dire qu’il représente la seconde institution de la république !
Assemblée où les représentants du peuple festoient à lubricité démesurée pendant que la majeure partie des fonctionnaires qui ont la poche vide avant le 10 du mois, continuent de subir les foudres de la flambée des prix de locations. Et pourtant, une proposition de loi sur la baisse uniforme des loyers à hauteur de 25%, dort dans les tiroirs du révolu schizophrène Moustapha NIASSE.
Ces députés de la mouvance présidentielle ne réglementeront jamais suivant les zones d’habitation, les prix des loyers par m² car non seulement ils sont les propriétaires de toutes ces bâtisses mais surtout il faut abêtir et accentuer la paupérisation des plus démunis afin de mieux les abuser. Cet argent qui devait servir à améliorer les conditions de vie des populations doit être utilisé pour corrompre ce même peuple. N’est-ce pas fondation se servir du Sénégal ? Ainsi, la priorité selon ces truculents de la frivolité, c'est de s'enrichir à souhait, en appauvrissant ceux qui peinent à avoir un repas par jour afin de les exploiter comme bétail électoral, via des bourses familiales.
Pour entretenir l'illusion des esprits naïfs, le gouvernement use de subterfuges pour faire accepter cette mesure impopulaire qui consiste à attribuer à 50 000 ménages, tous les trois mois, la modique somme de 25 000 F CFA (l’équivalent du prix d’un sac de riz de 50 kg). Voulant amadouer l’opinion publique, le joufflu de certifier que ‘’ le programme que nous lançons est un investissement prioritaire dans la construction d’un Sénégal émergent où les inégalités sociales seront réduites à leur plus simple expression.’’ Ses promesses farfelues risquent d’être vaines, car la somme de 25 000 F CFA par trimestre équivaut à 270 F CFA par jour. Que peut bien faire une famille pauvre avec cette aumône ?! Rien de rien.
La logique aurait été d’apprendre à pêcher à ces déshérités, en les permettant de pouvoir se départir de la mendicité au lieu de les rendre plus vulnérables, en les piégeant avec ce poison d’offrande familiale comme si la fonction première de l’État était de faire de la charité. Incompétent et sans vision, le collecteur de rocs ne pense qu’aux retombées politiques, dans sa petite cervelle toujours au stade juvénile, ces 250.000 défavorisés, transformées par la force des choses en mendiants, feront partie de son cheptel électoral lors des prochains scrutins.
Pour rappel, il est prévu sur une durée de 5 ans de donner chaque année une aumône à 50.000 familles démunies, la somme de 25 000 F CFA/ trimestre, ce qui porte le budget à 25.000.000.000 FCFA. Ces balivernes pondues pour détourner l’attention des couches désavantagées, utilisées à bon escient, auraient permis de financer à hauteur de 5 millions de FCA, 5000 projets dans le monde rural. Et si chacun de ces GIE employait au minimum 100 personnes, cela aurait pu permettre au minimum à 500.000 personnes d’avoir un revenu stable minimal de 25.000 F CFA par fin du mois.
La pauvreté est devenue plus criante dans le monde rural car l’argent ne circule plus à Dakar. Ceux qui devaient convoyer leurs revenus vers leurs familles naturelles n’ont pas d’emploi car les entreprises commencent à mettre la clef sous le paillasson. Les firmes étrangères qui devaient réanimer l’économie sénégalaise, préfèrent aller au Ghana ou en Côte d’ivoire parce qu’ils ont peur du Sénégal. L’environnement économique du Sénégal entaché par la mise en place de la structure dictatoriale qu’est la CREI, fait fuir les investisseurs. Pire, en ce moment, il est fortement déconseillé d’investir au Sénégal.
C’est ainsi, que le frère Karim WADE a été mis aux fers, comme un vulgaire personnage sur fond de mensonges par ces larrons de la CREI, au mépris d’accusations mensongères, programmées, infondées et complètement insoutenables. Le fait que ce corrompu d’Alioune NDAO qui a passé toute sa vie à racketter les chauffeurs sur les artères de Dakar, soit subitement propulsé magistrat de cette machine dictatoriale, prouve à suffisance que le ministre d’État Karim WADE est victime d’une vendetta qui ne dit pas son nom. Le Sénégal est le seul pays au monde où des magistrats violeurs répugnants de la loi, embastillent des adversaires politiques, sous prétexte qu’ils sont en train de chercher des preuves, qu’ils ne trouveront jamais car relevant de l’imaginaire. Malgré tout ce vacarme assourdissant de calomnies colportées à l’encontre de l’intègre ministre d’État Karim WADE, destiné en réalité à distraire les crédules, ce régime totalitaire peine à convaincre l’opinion nationale et internationale sur la véracité des faits qui lui sont reprochés.
Pour camoufler son incompétence, le ventripotent au-delà de sa manifeste mauvaise foi, s’appuie désormais sur les agents administratifs et sur les forces de l’ordre, qui suivant le mauvais vouloir d’un homme en totale déperdition, sont devenus entre temps les bras armés du pouvoir. La DIC (division des investigations criminelles) agissant comme des délinquants de bas niveau, est devenue le lieu d’intimidation des opposants si bien qu’à la veille de la marche de l’opposition, l’initiateur d’une marche pourtant pacifique a reçu des menaces d’emprisonnement ferme allant de 1 à 5 ans. Le préfet de Dakar, Alioune Badara Diop qui a pris goût à la mangeoire n’est pas en reste, lui qui choisit radicalement des itinéraires et des horaires contraignants, juste pour vouloir empêcher les citoyens sénégalais de s’exprimer librement.
Pourtant, un an plus tôt des chômeurs en pâture, sous le prétexte fallacieux, qu’ils ont été des bodygard du ventru lors de la campagne électorale, ont marché de liberté 6 au palais de la république. Non seulement, cette marche n’était pas autorisée mais les forces de l’ordre ont été statiques au point d’être malmenés par cette dizaine de sans-emplois*. Plus abracadabrant, ils ont été récompensés une semaine plus tard le 14 février 2013, par le chef de l’État en plein conseil des ministres, par la mise en place, d’une milice de sécurité de proximité juste pour caser ses parasites qui commençaient à devenir plus qu’encombrants.
Ce peuple agressé par cette dictature qui ne comprend que le langage de la force, doit dorénavant mener le combat jusqu’à son dernier souffle. Le seul moyen de déboulonner ce régime qui a rompu le contrat social est de poursuivre les mobilisations pacifiques. Pour cela, les sénégalais doivent être prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême pour enrayer ce fascisme en état d'usure très avancé. Il n'y a de dictateur que lorsque le peuple est faible et ce n’est pas au peuple d’avoir peur mais plus tôt au gouvernement, la peur doit à tout prix changer de camp.
Si une dizaine de désœuvrés chômeurs a quitté liberté 6 pour aller au niveau du palais de la république, 10.000 personnes déterminées peuvent bel et bien marcher de poste Médine à la place de l’indépendance. Ainsi la prochaine marche de l’opposition commencera pacifiquement à poste Médine pour atterrir à la place de l’indépendance. Le pouvoir ne donnera à l’opposition que ce qu’il a perdu par conséquent la marche commencera à 15 heures pour finir à 19 heures. Aux États Unis les citoyens manifestent devant la maison blanche alors pour quelle raison fallacieuse ce régime despotique permet-il à ces partisans d’occuper la devanture du palais de la république pour interdire l’opposition de rejoindre une place publique. Toute répression entrainant mort d’homme lors de la prochaine marche pacifique de l’opposition engendra de facto, la traduction immédiate devant la cour pénale internationale du chef de la transition Macky SALL et des gendarmes qui donneront l’ordre à leurs éléments de tirer ne serait-ce des bombes lacrymogènes sur la foule.
Éternel Wadiste
Moïse RAMPINO
* = http://www.youtube.com/watch?v=AdrfQsI5F7M#t=51