Les autorités de transition maliennes ont été mises en place en avril, à la suite du coup d’État qui avait renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré et précipité l’occupation du nord du Mali par des groupes islamistes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Les putschistes ont quitté le pouvoir après un accord signé le 6 avril avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), prévoyant la formation d’un gouvernement de large union.
Les pays voisins du Mali ont exigé sous peine de sanctions la constitution d’un « gouvernement d’union nationale » d’ici au 31 juillet. Inquiets de la situation, ils attendent une demande officielle de Bamako et l’autorisation de la communauté internationale pour envoyer une force africaine au Mali. Des chefs militaires de la Cedeao ont affirmé jeudi 26 juillet à Abidjan ne plus attendre qu’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est abstenu jusqu’à maintenant dans l’attente de précisions, pour déployer au Mali une force militaire d’environ 3 000 hommes.
Les pays voisins du Mali ont exigé sous peine de sanctions la constitution d’un « gouvernement d’union nationale » d’ici au 31 juillet. Inquiets de la situation, ils attendent une demande officielle de Bamako et l’autorisation de la communauté internationale pour envoyer une force africaine au Mali. Des chefs militaires de la Cedeao ont affirmé jeudi 26 juillet à Abidjan ne plus attendre qu’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est abstenu jusqu’à maintenant dans l’attente de précisions, pour déployer au Mali une force militaire d’environ 3 000 hommes.