Nous venons de passer deux, trois jours ou plus en fonction des zones dakaroises sans eau. A l'origine une panne dans le processus de distribution de l'eau en est la cause. Ce qui nous trouvons bizarre c'est d'avoir deux versions pour justifier cette panne; tantôt c'est un tuyau, tantôt c'est au niveau d'une des centrales de distribution (Keur Momar Sarr). Bref c’est un autre débat. Nous sommes tous d'accord que toute action humaine est sujette à une défaillance et que le risque zéro (0) dans toute activité n’existe pas, alors le vrai débat alors qui devrait se poser et qui devrait s'imposer aux acteurs qui tournent autour de ce secteur particulier qui nous préoccupe à savoir l'eau et au delà tous les secteurs d'activité; c'est le "DÉLAI DE REPRISE DU SERVICE". C'est un indicateur majeur qui permet de mesurer l’efficacité et la bonne qualité du service dont la plus part des autres indicateurs dépendent.
Est ce qu'en 2013, le Sénégal peut se permettre un délai de reprise du service de plus de 48h voire 72h pour les services publics, parapublics et privés des secteurs considérés comme vitaux pour le bon fonctionnement de sa société, de son système politique et économique en général ; surtout avec un lot de conséquences souvent désastreuses mais non prise en compte. Sortons des considérations générales et venons-en à l'EAU. L'EAU source de vie, avons nous souvent l'habitude de dire et c’est une réalité. Dakar est alimenté en eau à partir du lac de Guiers, aujourd'hui à notre connaissance la seule plus grande source d'alimentation en eau de la capitale et toutes les régions qui en dépendent. Les questions légitimes que nous allons nous poser sont les suivantes:
1 - Est ce que les citoyens sont exposés à l'avenir à une telle panne?
2 - Est ce que nous devons nous attendre à l'avenir à un délai plus long dans la résolution des problèmes liés à l'approvisionnement en eau?
3 - Quelles sont les mesures de secours sur tout le processus qui sont pris en compte pour pallier en cas de défaillance?
4 - Quel est le niveau d'investissement dans ce secteur, quels sont les investissements futurs dans 2, 3, 5, 10, 15 voir 30 ans.
5 - Quels sont les perspectives de diversification des sources d'approvisionnement afin de sécuriser ces milieux s’ils sont identifiés et éviter des contentieux à l'avenir, pour ne plus dépendre à 90% du lac?
6 – Quels est le niveau de l’accès en eau potable de la population sénégalaise? Aujourd’hui c’est parce que Dakar est confronté à un problème d’approvisionnement que tout le monde en parle, mais n’oublions pas que le Sénégal est un tout et que cette problématique devrait avoir une réponse globale.
7 – Est-ce que l’eau du robinet qualifié potable l’est réellement ?
8 – Est-ce que nous aurons une évaluation économique et sanitaire de cette situation.
Nous pensons que dans ce système, il devrait être possible si ce n’est pas encore le cas de mettre en place une technique de redondance, et la diversification des sources d’approvisionnement.
Nous citoyen lambda, lorsque la situation se présente nous ne voyons qu’une seule solution transitoire fonctionnelle c’est l’approvisionnement en eau par les camions citernes, sans que personne ne sache dans quelles conditions cette eau est parvenue aux citoyens. Difficile de continuer la réflexion au risque de soulever des questions de santé public tout en sachant qu’elles vont rejoindre le lot de problèmes d’un système de santé dans le coma pour le pousser dans la tombe.
Nous avons dans une contribution par ailleurs demander à ce que nos statistiques ne soient plus des éléments de constats mais aussi d’anticipation et de développement. Car nous ne devons plus trouver des prétextes dans l’augmentation de la pression démographique pour justifier certaines défaillances surtout dans les secteurs vitaux qui peuvent remettre en cause les fondamentaux de l’Etat. Depuis 10 voir 15 ans ou même 20 ans, tout le monde a constaté et sait que la pression démographique à Dakar ne cesse de croitre. Au niveau de la direction de la statistique, des indicateurs sont fournis quant aux taux d’accroissement de la population et les concentrations par zone. Le savoir est une chose, utiliser ces informations pour préserver les acquis, dimensionner les investissements futures, mettre en place les mécanismes nécessaires pour trouver les financements, fixer les objectifs à cours moyens long terme pour leurs réalisations et garantir la pérennité de ces investissements, assurer la sécurité des citoyens en est une autre. D’où l’importance du Ministère du plan qui devrait aider à résorber ce déficit criard d’anticipation et de projections, nous le pensons.
Aujourd’hui, il n’est plus question de continuer à agir en fonction de l’événementiel et de l’émotion. Il suffit qu’un problème se pose tout le monde rue sur les brancards et chacun y va de sont propre commentaire; du coup tout le monde s’en émeut, des soucis parfois plus préoccupantes son là mais bon on oubli tout, l’événement du jour c’est l’eau. Une semaine après plus rien silence radio, personne ne demande où en est le niveau de résorption du sinistre, quelles sont les mesures prises à cours moyens et long termes et quelles sont les recettes mise en place et mis à jour des manuels de procédure. La vie continue nous passons à autre chose. Au fait qui peut informer sur ce que sont devenues les batteries de mesures prises pour juguler le problèmes des enfants de la rue après le drame de la médina, qu’en est-il du dossier des enfants talibés sinistrés qui ont péris atrocement dans cette incendie, où en sommes nous avec les maisons et ou immeubles tombeaux qui continuent d’ensevelir leurs occupants, qu’en est il du bateau le JOOLA dont l’anniversaire pointe à l’horizon sommes nous enclin à dire que nous allons tout passer sous silence le temps s’occupera d’effacer la mémoire des citoyens.
Qu’en est il de notre système de santé où il a fallu juste d’un article pour que tout le monde porte une blouse blanche et pourtant rien n’a changé les hôpitaux continuent d’être des mouroirs et des sanctuaires du business de la mort. Qu’en est-il du système éducatif; des accidents de la circulation qui sont devenus une mode où chaque acteur indexe l’autre, des fuites de responsabilités qui démontre le niveau d’irresponsabilité et de déliquescence de notre société. Qu’en est-il de la question des infrastructures télécoms pour assurer une permanence dans la fourniture des services (clopin clopan, on s’y habitue); mais aussi des délais de reprise.
Qui a pu évaluer les pertes économiques de pannes successives enregistrées? Le vase n’étant même pas rempli au quart, autant d’illustration qui devraient nous emmener à changer de cap dans notre façon de gérer notre cité. Les priorités sont énormes, les besoins sans cesse croissants et les ressources de plus en plus rares. Ce changement de cap nécessite de l’imagination, de l’intelligence, de la modestie et du courage qui sont les principales ressources sûres de notre pays, de nos citoyens à qui, il faut faire confiance et accompagner non pas avec des meurettes, mais des mesures. Le changement de cap nécessite des sacrifices pour tous et j’insiste pour tous, car chaque fois qu’il est question de sacrifice c’est l’autre et non moi. Le changement de cap nécessite un catalyseur d’une vision précise. En chimie l’élément catalyseur n’a pas besoin d’être grand (rambo) pour déclencher un phénomène de transformation notable. La génération actuelle ne devrait pas continuer à être géré comme il y a 50 ans; celle de demain ne nous fera pas de cadeau car elle aura des préoccupations encore plus complexes et elle sera encore plus que jamais très exigeante et déterminé à en découdre pour obtenir le minimum de ce qui leur revient. Ou bien nous nous adaptons pour léguer aux générations futures un PAYS, ou bien nous regardons faire et le syndrome du printemps arabe sera là pour nous renvoyer notre vraie image. Demain ce sera une fierté que de dire j’ai participé à faire de mon pays ce qu’il est que de se réfugier dans des prétextes du genre je le savais. Retroussons-nous les manches pour un SENEGAL prospère.
Est ce qu'en 2013, le Sénégal peut se permettre un délai de reprise du service de plus de 48h voire 72h pour les services publics, parapublics et privés des secteurs considérés comme vitaux pour le bon fonctionnement de sa société, de son système politique et économique en général ; surtout avec un lot de conséquences souvent désastreuses mais non prise en compte. Sortons des considérations générales et venons-en à l'EAU. L'EAU source de vie, avons nous souvent l'habitude de dire et c’est une réalité. Dakar est alimenté en eau à partir du lac de Guiers, aujourd'hui à notre connaissance la seule plus grande source d'alimentation en eau de la capitale et toutes les régions qui en dépendent. Les questions légitimes que nous allons nous poser sont les suivantes:
1 - Est ce que les citoyens sont exposés à l'avenir à une telle panne?
2 - Est ce que nous devons nous attendre à l'avenir à un délai plus long dans la résolution des problèmes liés à l'approvisionnement en eau?
3 - Quelles sont les mesures de secours sur tout le processus qui sont pris en compte pour pallier en cas de défaillance?
4 - Quel est le niveau d'investissement dans ce secteur, quels sont les investissements futurs dans 2, 3, 5, 10, 15 voir 30 ans.
5 - Quels sont les perspectives de diversification des sources d'approvisionnement afin de sécuriser ces milieux s’ils sont identifiés et éviter des contentieux à l'avenir, pour ne plus dépendre à 90% du lac?
6 – Quels est le niveau de l’accès en eau potable de la population sénégalaise? Aujourd’hui c’est parce que Dakar est confronté à un problème d’approvisionnement que tout le monde en parle, mais n’oublions pas que le Sénégal est un tout et que cette problématique devrait avoir une réponse globale.
7 – Est-ce que l’eau du robinet qualifié potable l’est réellement ?
8 – Est-ce que nous aurons une évaluation économique et sanitaire de cette situation.
Nous pensons que dans ce système, il devrait être possible si ce n’est pas encore le cas de mettre en place une technique de redondance, et la diversification des sources d’approvisionnement.
Nous citoyen lambda, lorsque la situation se présente nous ne voyons qu’une seule solution transitoire fonctionnelle c’est l’approvisionnement en eau par les camions citernes, sans que personne ne sache dans quelles conditions cette eau est parvenue aux citoyens. Difficile de continuer la réflexion au risque de soulever des questions de santé public tout en sachant qu’elles vont rejoindre le lot de problèmes d’un système de santé dans le coma pour le pousser dans la tombe.
Nous avons dans une contribution par ailleurs demander à ce que nos statistiques ne soient plus des éléments de constats mais aussi d’anticipation et de développement. Car nous ne devons plus trouver des prétextes dans l’augmentation de la pression démographique pour justifier certaines défaillances surtout dans les secteurs vitaux qui peuvent remettre en cause les fondamentaux de l’Etat. Depuis 10 voir 15 ans ou même 20 ans, tout le monde a constaté et sait que la pression démographique à Dakar ne cesse de croitre. Au niveau de la direction de la statistique, des indicateurs sont fournis quant aux taux d’accroissement de la population et les concentrations par zone. Le savoir est une chose, utiliser ces informations pour préserver les acquis, dimensionner les investissements futures, mettre en place les mécanismes nécessaires pour trouver les financements, fixer les objectifs à cours moyens long terme pour leurs réalisations et garantir la pérennité de ces investissements, assurer la sécurité des citoyens en est une autre. D’où l’importance du Ministère du plan qui devrait aider à résorber ce déficit criard d’anticipation et de projections, nous le pensons.
Aujourd’hui, il n’est plus question de continuer à agir en fonction de l’événementiel et de l’émotion. Il suffit qu’un problème se pose tout le monde rue sur les brancards et chacun y va de sont propre commentaire; du coup tout le monde s’en émeut, des soucis parfois plus préoccupantes son là mais bon on oubli tout, l’événement du jour c’est l’eau. Une semaine après plus rien silence radio, personne ne demande où en est le niveau de résorption du sinistre, quelles sont les mesures prises à cours moyens et long termes et quelles sont les recettes mise en place et mis à jour des manuels de procédure. La vie continue nous passons à autre chose. Au fait qui peut informer sur ce que sont devenues les batteries de mesures prises pour juguler le problèmes des enfants de la rue après le drame de la médina, qu’en est-il du dossier des enfants talibés sinistrés qui ont péris atrocement dans cette incendie, où en sommes nous avec les maisons et ou immeubles tombeaux qui continuent d’ensevelir leurs occupants, qu’en est il du bateau le JOOLA dont l’anniversaire pointe à l’horizon sommes nous enclin à dire que nous allons tout passer sous silence le temps s’occupera d’effacer la mémoire des citoyens.
Qu’en est il de notre système de santé où il a fallu juste d’un article pour que tout le monde porte une blouse blanche et pourtant rien n’a changé les hôpitaux continuent d’être des mouroirs et des sanctuaires du business de la mort. Qu’en est-il du système éducatif; des accidents de la circulation qui sont devenus une mode où chaque acteur indexe l’autre, des fuites de responsabilités qui démontre le niveau d’irresponsabilité et de déliquescence de notre société. Qu’en est-il de la question des infrastructures télécoms pour assurer une permanence dans la fourniture des services (clopin clopan, on s’y habitue); mais aussi des délais de reprise.
Qui a pu évaluer les pertes économiques de pannes successives enregistrées? Le vase n’étant même pas rempli au quart, autant d’illustration qui devraient nous emmener à changer de cap dans notre façon de gérer notre cité. Les priorités sont énormes, les besoins sans cesse croissants et les ressources de plus en plus rares. Ce changement de cap nécessite de l’imagination, de l’intelligence, de la modestie et du courage qui sont les principales ressources sûres de notre pays, de nos citoyens à qui, il faut faire confiance et accompagner non pas avec des meurettes, mais des mesures. Le changement de cap nécessite des sacrifices pour tous et j’insiste pour tous, car chaque fois qu’il est question de sacrifice c’est l’autre et non moi. Le changement de cap nécessite un catalyseur d’une vision précise. En chimie l’élément catalyseur n’a pas besoin d’être grand (rambo) pour déclencher un phénomène de transformation notable. La génération actuelle ne devrait pas continuer à être géré comme il y a 50 ans; celle de demain ne nous fera pas de cadeau car elle aura des préoccupations encore plus complexes et elle sera encore plus que jamais très exigeante et déterminé à en découdre pour obtenir le minimum de ce qui leur revient. Ou bien nous nous adaptons pour léguer aux générations futures un PAYS, ou bien nous regardons faire et le syndrome du printemps arabe sera là pour nous renvoyer notre vraie image. Demain ce sera une fierté que de dire j’ai participé à faire de mon pays ce qu’il est que de se réfugier dans des prétextes du genre je le savais. Retroussons-nous les manches pour un SENEGAL prospère.