Setal.net

Le riche industriel, les coépouses, l’héritage et l’officier d’État civil


Le riche industriel, les coépouses, l’héritage et l’officier d’État civil

L’affaire de l’héritage du richissime industriel libanais Adel Husseini était au menu du tribunal des flagrants délits, hier, mardi 7 juin. Le procès a duré 7 tours d’horloge (10h-17h) et mobilisé 9 avocats, six pour la partie civile contre 3 pour la défense. La nommée Sawsah Aboukhaled est poursuivie par sa coépouse Bouchra Boulaïch Kasmi pour faux, usage de faux en écritures privées de banque ainsi que pour faux et usage de faux portant sur un certificat de mariage.

Selon Le Témoin de ce mercredi, qui détaille l’affaire, la mise en cause a nié les faits. De même que l’officier d’État civil de Grand-Dakar, Alpha Yaya Diakité, qui a scellé le mariage entre Adel Husseini et Boulaïch Kasmi et qui est accusé d’avoir produit un faux certificat de mariage pour Sawsah Aboukhaled. Cette dernière est accusée par sa coépouse d’avoir volé un chèque de 98 millions de francs Cfa à leur défunt mari.

Sawsah a nié l'accusation, affirmant que le chèque lui a été remis par son époux au moment de son départ pour la France pour des soins médicaux. L’argent devait représenter, selon elle, sa part de l’héritage au cas où les choses tourneraient mal. Et à propos du décalage entre le lieu de naissance inscrit dans son certificat de mariage (Liban) et celui mentionné sur son acte de naissance (Pikine), Aboukhaled soutient que la responsabilité incombe à son défunt mari, qui lui a confectionné tous ses papiers sénégalais.

La partie civile ne l’entend pas de cette oreille. Ses avocats ont martelé que la prévenue a fait du faux pour faire main basse sur la fortune du riche industriel. Lequel, selon Me Amadou Aly Kane, n’était même pas son époux légitime puisqu’il avait souscrit à la monogamie. Pour la réparation de tous les préjudices causés dans le cadre de cette affaire, la partie civile réclame 1 milliards de francs Cfa à la prévenue. Me Padanou, qui défend la mise en cause, estime que l’affaire est prescrite.

La plainte ayant été déposée en 2015 alors que les faits remontent en 2012. Pour sa part, Me Basse, qui veille sur les intérêts de l’officier d’État civil, a réclamé la libération de son client, qui selon lui ne pouvait pas savoir que l’acte de naissance délivré à Pikine à Sawsah Aboukhaled était faux ou pas. L’affaire est mise en délibéré pour le 20 juin.



Mercredi 8 Juin 2016 - 11:09





Setal People - 11/01/2024 - 0 Commentaire

La femme de Sadio émue : Le « Ndokolé » de ses camarades d’école… (vidéo)

Mariage de Sadio Mané : Les premières images de son épouse

07/01/2024 - 0 Commentaire

Courroucé par son divorce, le maintenancier du Prodac divulgue les vidéos d'ébats sexuels de son ex épouse

28/12/2023 - 0 Commentaire

Remariage : Mia Guissé a pris une décision

28/12/2023 - 0 Commentaire

Awa Baldé raconte sa descente aux enfers :«Je n’ai plus d’argent …»

28/12/2023 - 0 Commentaire





Google+

Partager ce site