A l'école des Beaux-Arts de Dakar, Ndary Lo gagnait sa vie d'étudiant en réalisant des portraits. Il maîtrisait parfaitement l'art du dessin, mais s'orientera pourtant très vite vers la sculpture.
« Le métal et la soudure sont mes matériaux de prédilection », disait-il. Le fer à béton notamment, avec lequel il crée ces hommes en marche, ces longues silhouettes métalliques qui le font connaître dans les années 1990. L’inspiration lui était venue lors de son premier voyage en Europe, comme il l'expliquait à Grégoire Sauvage il y a 4 ans.
« C’était mon premier voyage en Occident et donc là j’ai vu que les gens allaient trop vite par rapport à l’Afrique, racontait-il. Dans ma naïveté de jeune artiste, je me disais : mais c’est à cause de ça qu’ils sont plus développés que nous, parce qu’ils vont plus vite ! Et donc quand je suis rentré, j’ai voulu mettre l’Afrique en mouvement, et donc c’était la naissance de "l’homme qui marche". »
Autre motif récurrent dans le travail de Ndary Lo : l'arbre, symbole de vie. Il en avait fait une forêt, baptisée « La Muraille verte », Grand Prix 2008 de la Biennale de Dakar qui l'avait déjà plusieurs fois récompensé. L'œuvre est présentée en ce moment au Palais des Papes à Avignon dans le cadre de l'exposition « Les Eclaireurs », de même que sa « Prière universelle », un homme aux bras levés de sept mètres de haut. C'est un homme pieux et un humaniste qui disparaît.
RFI
« Le métal et la soudure sont mes matériaux de prédilection », disait-il. Le fer à béton notamment, avec lequel il crée ces hommes en marche, ces longues silhouettes métalliques qui le font connaître dans les années 1990. L’inspiration lui était venue lors de son premier voyage en Europe, comme il l'expliquait à Grégoire Sauvage il y a 4 ans.
« C’était mon premier voyage en Occident et donc là j’ai vu que les gens allaient trop vite par rapport à l’Afrique, racontait-il. Dans ma naïveté de jeune artiste, je me disais : mais c’est à cause de ça qu’ils sont plus développés que nous, parce qu’ils vont plus vite ! Et donc quand je suis rentré, j’ai voulu mettre l’Afrique en mouvement, et donc c’était la naissance de "l’homme qui marche". »
Autre motif récurrent dans le travail de Ndary Lo : l'arbre, symbole de vie. Il en avait fait une forêt, baptisée « La Muraille verte », Grand Prix 2008 de la Biennale de Dakar qui l'avait déjà plusieurs fois récompensé. L'œuvre est présentée en ce moment au Palais des Papes à Avignon dans le cadre de l'exposition « Les Eclaireurs », de même que sa « Prière universelle », un homme aux bras levés de sept mètres de haut. C'est un homme pieux et un humaniste qui disparaît.
RFI