SETAL.NET - Le porte-parole du Président de la République a levé un coin du voile sur la relation qu’entretenait Macky Sall et de l’un des membres de sa garde rapprochée, Boubou Sy qui a trouvé la mort dans un accident de la route survenu à hauteur de Keur Martin (Fatick) dimanche dernier. « Nous sommes le 27 janvier 2009, au commissariat central de Dakar. Sur la base des accusations loufoques de Cheikh Tidiane Sy, alors ministre de l’Intérieur, le Président Sall et moi sommes interrogés au Commissariat central où nous avions rejoint Abdoulaye Sall, interpellé deux jours avant », laisse entendre Abou Abel Thiam dont les propos ont été rapportés par Libération de ce jour. Selon le porte-parole de Macky Sall, c’est sur ces entrefaites qu’il a aperçu l’adjudant Boubou Sy en train d’emprunter le couloir de la Sureté urbaine. À l’en croire, ce dernier était venu déposer le passeport de Macky Sall que réclamait le commissaire en charge de l’enquête. Mais ce qui l’a marqué, dira-t-il, c’est de voir un gendarme débarquer à la police.
Mais avec l’adjudant Boubou Sy, des actes du genre ne sont pas rares. Abou Abel poursuit : « Au second tour de la campagne électorale de la présidentielle de 2012, le candidat Sall avait demandé la protection des forces publiques suite à des multiples attaques dont notre cortège a fait l’objet. Deux équipes lui furent affectées : une du Gign et une de la Bip. La première était commandée par Boubou Sy, sur demande de Macky Sall et la seconde était pilotée par le Lieutenant Diémé. Me reviennent en souvenir ces scènes ou des policiers et des gendarmes, protégeant un opposant, contenaient et repoussaient les assauts des bandits à la solde du pouvoir d’alors aux abois. Ainsi en a-t-il été à Saint-Louis, à Kébémer, ou encore à Gossas… »
Mais avec l’adjudant Boubou Sy, des actes du genre ne sont pas rares. Abou Abel poursuit : « Au second tour de la campagne électorale de la présidentielle de 2012, le candidat Sall avait demandé la protection des forces publiques suite à des multiples attaques dont notre cortège a fait l’objet. Deux équipes lui furent affectées : une du Gign et une de la Bip. La première était commandée par Boubou Sy, sur demande de Macky Sall et la seconde était pilotée par le Lieutenant Diémé. Me reviennent en souvenir ces scènes ou des policiers et des gendarmes, protégeant un opposant, contenaient et repoussaient les assauts des bandits à la solde du pouvoir d’alors aux abois. Ainsi en a-t-il été à Saint-Louis, à Kébémer, ou encore à Gossas… »
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