Une révolution conceptuelle du tourisme s’impose, elle est l’une des voies les plus appropriées pour mesurer le mal mesure du tourisme. Celui-ci comprend une immense diversité dans sa structuration tant aux besoins d’investissements, de formation, de management participatif, de gouvernance territoriale qui nécessitent de confronter la réalité des expériences en tenant compte de l’indice de développement, et des leviers sur lesquels reposent notre croissance.
La question à se poser est de savoir si le tourisme est pris dans le piège de sa transversalité qui le met en conflit d’intérêt avec les grands chantiers du développement durable qui se trouvent au début et à la fin de tout développement.
Le touriste n’est-il pas une réponse à la prospérité, à la satisfaction des besoins primaires, à la capacité d’épargne, et de possibilité d’absorption de crédit c'est-à-dire, par un emploi bien rémunère et sécurisé ! Cela suppose un pays stable avec une économie en bonne santé et un secteur privé fort en bonne croissance.
Il est important de faire faire des études et des recherches méthodologiques sur le secteur du tourisme, afin de montrer les limites de l’interprétation négative ou encore (sous estimée) sur l’apport du secteur touristique dans nos économies laquelle interprétation repose sur des statistiques fiables.
Le gros des efforts doit porter d’abord sur des structures de statistiques performantes et des baromètres régulièrement mis à jour, avec un personnel efficace et intègre, pour mettre à nos dispositions des données fiables qui permettent de faire une analyse correcte de nos performances et de nos insuffisances.
Le tourisme est une forte composante du développement dont les enjeux ne sont pas pris en compte dans la définition de politique générale de nos Etats. Cette inégalité de traitement du secteur du tourisme apparaît fortement dans les politiques de planification, de décentralisation, d’aménagement, d’infrastructure et de management territorial. (Espace de loisirs, espace vert, décoration urbaine et embellissement des voies et chassées)
Face à l’ampleur du retard sur le développement local et régional, il est important de rappeler que seul un programme global accès sur le tourisme permettrait de sortir notre continent de sa triple crise qui a pour nom : Crise culturelle, économique et politique.
J’ai noté une confusion fondamentale dans la définition du tourisme telle que définit par l’OMT qui est dépassée de nos jours. A cet effet je voudrais sortir de cette définition classique, à la fois technique et peu encourageante, pour entrer dans une définition dynamique et structurante autour du développement humain.
Un pays récepteur doit être à la hauteur des attentes d’un pays émetteur pour satisfaire la curiosité du touriste en termes de rêves et de souvenirs marquants.
Le tourisme en dehors de ses aspects techniques est un secteur qui ouvre la voie à la prospérité. Il vise en effet le développement harmonieux des hommes et de son environnement, il favorise l’échange interculturel par l’ouverture et le partage. Il englobe les notions d’épanouissement, de respect, de liberté et de paix.
Cette définition s’articule autour de facteurs et de programmes qui permettent un épanouissement intégral dans un environnement socio culturel et économique riche en partage. Ceci en fonction des priorités et des espoirs exprimés par les populations et exécuter par l’Etat dans une politique cohérente audacieuse et révolutionnaire.
Le tourisme international favorisera l’émergence d’un tourisme interne florissant à cause d’un niveau d’activités, de productions, de ventes et de consommation à même de donner une nouvelle vision, une nouvelle image de notre continent et de notre tourisme, avec la notion de mieux être et de mieux vivre dans un cadre de vie amélioré et décent.
Dés lors il apparaît intelligent de soumettre nos élus et nos journalistes à une formation spécifique liée aux enjeux et aux défis du tourisme de l’Afrique, pour qu’un traitement approprié soit rendu à chaque étape des décisions à prendre par nos élus et permettre aux journalistes d’appréhender autrement le tourisme dans le traitement de l’information.
Un cri de cœur qui traduit ma préoccupation dans cette réflexion et qui ne saurait me semble t - il être complet, si je ne parlais du volet de l’e-tourisme avec la vision motivée de la conception d’une plateforme numérique proposé, par www.senegalvision.com, qui a constaté la faible visibilité du Sénégal et de l’Afrique sur Internet et par la timidité de la promotion de nos destinations face aux possibilités offertes par les outils du social média, alors que l’ampleur prise actuellement par le Web est énorme dans le processus d’information et de prise de décision des touristes quant au choix de leurs vacances.
Nous disons à qui voudrait l’entendre, qu’Il n'est plus possible de faire l'impasse du web pour booster le secteur touristique. L'irruption des technologies de l'information bouleverse la vision traditionnelle de la promotion et de la vente, et offre aux destinations touristiques du Sud une opportunité en termes de visibilité et d'autonomie internationale (rappelons que jusque là les recettes du tourisme restent en amont du produit avec une consommation le plus souvent différée) pour un rapport résultat/coût les plus intéressants.
L’Afrique refuse t-elle son développement à travers le tourisme that’s the question ?
Mouhamed Faouzou DEME
Expert Consultant en Tourisme
Conseiller Spécial
La question à se poser est de savoir si le tourisme est pris dans le piège de sa transversalité qui le met en conflit d’intérêt avec les grands chantiers du développement durable qui se trouvent au début et à la fin de tout développement.
Le touriste n’est-il pas une réponse à la prospérité, à la satisfaction des besoins primaires, à la capacité d’épargne, et de possibilité d’absorption de crédit c'est-à-dire, par un emploi bien rémunère et sécurisé ! Cela suppose un pays stable avec une économie en bonne santé et un secteur privé fort en bonne croissance.
Il est important de faire faire des études et des recherches méthodologiques sur le secteur du tourisme, afin de montrer les limites de l’interprétation négative ou encore (sous estimée) sur l’apport du secteur touristique dans nos économies laquelle interprétation repose sur des statistiques fiables.
Le gros des efforts doit porter d’abord sur des structures de statistiques performantes et des baromètres régulièrement mis à jour, avec un personnel efficace et intègre, pour mettre à nos dispositions des données fiables qui permettent de faire une analyse correcte de nos performances et de nos insuffisances.
Le tourisme est une forte composante du développement dont les enjeux ne sont pas pris en compte dans la définition de politique générale de nos Etats. Cette inégalité de traitement du secteur du tourisme apparaît fortement dans les politiques de planification, de décentralisation, d’aménagement, d’infrastructure et de management territorial. (Espace de loisirs, espace vert, décoration urbaine et embellissement des voies et chassées)
Face à l’ampleur du retard sur le développement local et régional, il est important de rappeler que seul un programme global accès sur le tourisme permettrait de sortir notre continent de sa triple crise qui a pour nom : Crise culturelle, économique et politique.
J’ai noté une confusion fondamentale dans la définition du tourisme telle que définit par l’OMT qui est dépassée de nos jours. A cet effet je voudrais sortir de cette définition classique, à la fois technique et peu encourageante, pour entrer dans une définition dynamique et structurante autour du développement humain.
Un pays récepteur doit être à la hauteur des attentes d’un pays émetteur pour satisfaire la curiosité du touriste en termes de rêves et de souvenirs marquants.
Le tourisme en dehors de ses aspects techniques est un secteur qui ouvre la voie à la prospérité. Il vise en effet le développement harmonieux des hommes et de son environnement, il favorise l’échange interculturel par l’ouverture et le partage. Il englobe les notions d’épanouissement, de respect, de liberté et de paix.
Cette définition s’articule autour de facteurs et de programmes qui permettent un épanouissement intégral dans un environnement socio culturel et économique riche en partage. Ceci en fonction des priorités et des espoirs exprimés par les populations et exécuter par l’Etat dans une politique cohérente audacieuse et révolutionnaire.
Le tourisme international favorisera l’émergence d’un tourisme interne florissant à cause d’un niveau d’activités, de productions, de ventes et de consommation à même de donner une nouvelle vision, une nouvelle image de notre continent et de notre tourisme, avec la notion de mieux être et de mieux vivre dans un cadre de vie amélioré et décent.
Dés lors il apparaît intelligent de soumettre nos élus et nos journalistes à une formation spécifique liée aux enjeux et aux défis du tourisme de l’Afrique, pour qu’un traitement approprié soit rendu à chaque étape des décisions à prendre par nos élus et permettre aux journalistes d’appréhender autrement le tourisme dans le traitement de l’information.
Un cri de cœur qui traduit ma préoccupation dans cette réflexion et qui ne saurait me semble t - il être complet, si je ne parlais du volet de l’e-tourisme avec la vision motivée de la conception d’une plateforme numérique proposé, par www.senegalvision.com, qui a constaté la faible visibilité du Sénégal et de l’Afrique sur Internet et par la timidité de la promotion de nos destinations face aux possibilités offertes par les outils du social média, alors que l’ampleur prise actuellement par le Web est énorme dans le processus d’information et de prise de décision des touristes quant au choix de leurs vacances.
Nous disons à qui voudrait l’entendre, qu’Il n'est plus possible de faire l'impasse du web pour booster le secteur touristique. L'irruption des technologies de l'information bouleverse la vision traditionnelle de la promotion et de la vente, et offre aux destinations touristiques du Sud une opportunité en termes de visibilité et d'autonomie internationale (rappelons que jusque là les recettes du tourisme restent en amont du produit avec une consommation le plus souvent différée) pour un rapport résultat/coût les plus intéressants.
L’Afrique refuse t-elle son développement à travers le tourisme that’s the question ?
Mouhamed Faouzou DEME
Expert Consultant en Tourisme
Conseiller Spécial