''Les estimations financières des bénéfices générés par le trafic de cocaïne, dans la région, s’élèvent à environ 900 millions de Dollars annuels, dont environ 400 millions sont blanchis régionalement’’, a-t-il notamment dit.
S’exprimant lors de l’ouverture d’une réunion d’experts sur un mécanisme régional de poursuites judiciaires en matière de criminalité transnationale, M. Lapaque a indiqué que les estimations de l’ONUDC font état de ‘’près de 1,3 milliard de pertes pour les économies des pays de la région dans les secteurs de la santé, du travail et autres’’.
‘’Dans un autre domaine, c’est environ 10 % des médicaments qui circulent dans la région qui sont contrefaits et, comble d’ironie, nuisibles à la santé, avec dans certains pays des pics à plus de 30 %'', a-t-il expliqué.
Il a ajouté que ''10 à 20.000 armes à feu ont été introduites dans la sous-région à la suite du conflit libyen'', et ''plus d’une cinquantaine d’actes de piraterie commis en une seule année''.
Pierre Lapaque a a souligné que ces chiffres ''donnent une vision sans équivoque de l’impact subi par la région''.
Saluant les efforts faits par certains pays dans la lutte contre la criminalité, il a déploré ''le faible taux de condamnation'' de groupes criminels démantelés dans le cadre d’une enquête impliquant au moins deux pays.
‘’Comme vous le savez parfaitement, toutes ces pratiques criminelles, qui empêchent le développement économique, fragilisent le tissu social, hypothèquent la paix et la sécurité et favorisent l’instabilité politique, peuvent et doivent être freinées par l’action de la justice’’, a ajouté Pierre Lapaque.
Il a par ailleurs dit que l’ONUDC a soutenu l’idée ''d’une coopération judiciaire plus intense'' entre les États, en vue de lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale organisée.
‘’Nous savons tous que la justice est la clé de voûte des institutions nationales. Sans une justice sereine et efficace, dans laquelle les justiciables ont foi, il n’y a pas de structuration sociale solide au plan national et l’État lui-même n’est plus crédible au plan interne et international, vis-à-vis de ses pairs’’, a précisé le représentant régional de l’ONUDC.
S’exprimant lors de l’ouverture d’une réunion d’experts sur un mécanisme régional de poursuites judiciaires en matière de criminalité transnationale, M. Lapaque a indiqué que les estimations de l’ONUDC font état de ‘’près de 1,3 milliard de pertes pour les économies des pays de la région dans les secteurs de la santé, du travail et autres’’.
‘’Dans un autre domaine, c’est environ 10 % des médicaments qui circulent dans la région qui sont contrefaits et, comble d’ironie, nuisibles à la santé, avec dans certains pays des pics à plus de 30 %'', a-t-il expliqué.
Il a ajouté que ''10 à 20.000 armes à feu ont été introduites dans la sous-région à la suite du conflit libyen'', et ''plus d’une cinquantaine d’actes de piraterie commis en une seule année''.
Pierre Lapaque a a souligné que ces chiffres ''donnent une vision sans équivoque de l’impact subi par la région''.
Saluant les efforts faits par certains pays dans la lutte contre la criminalité, il a déploré ''le faible taux de condamnation'' de groupes criminels démantelés dans le cadre d’une enquête impliquant au moins deux pays.
‘’Comme vous le savez parfaitement, toutes ces pratiques criminelles, qui empêchent le développement économique, fragilisent le tissu social, hypothèquent la paix et la sécurité et favorisent l’instabilité politique, peuvent et doivent être freinées par l’action de la justice’’, a ajouté Pierre Lapaque.
Il a par ailleurs dit que l’ONUDC a soutenu l’idée ''d’une coopération judiciaire plus intense'' entre les États, en vue de lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale organisée.
‘’Nous savons tous que la justice est la clé de voûte des institutions nationales. Sans une justice sereine et efficace, dans laquelle les justiciables ont foi, il n’y a pas de structuration sociale solide au plan national et l’État lui-même n’est plus crédible au plan interne et international, vis-à-vis de ses pairs’’, a précisé le représentant régional de l’ONUDC.