"Au plan international, nous sommes arrivés non pas à éradiquer, mais à réduire dans des proportions importantes la drogue notamment le chanvre indien qui nous venait de l'extérieur. Cet aspect relatif à ce trafic a été réduit", a-t-il dit, répondant à une question des journalistes.
Selon M. Niang, "actuellement les peines ont été alourdies, les policiers et les autres services administratifs qui concourent à plus d'efficacité dans la lutte contre le trafic de drogue sont beaucoup plus présents sur le terrain".
De plus, le Sénégal a adopté la "Loi Latif Guèye", du nom du défunt président de l'ONG Jamra, qui criminalise le trafic de drogue. Ce texte dispose que toute personne arrêtée pour trafic international de drogue est condamnée de 10 à 20 ans de prison et doit s'acquitter d'une amende égale au triple de la valeur des drogues saisies.
Des peines complémentaires sont également prévues par cette loi, comme l'interdiction de séjour sur le sol sénégalais dans le cas de personnes étrangères, la fermeture des hôtels, etc.
S'agissant du trafic intérieur de drogue, les peines encourues sont comprises entre 5 et 10 ans de prison, assorties d'une amende égale au triple de la valeur des drogues saisies.
"Il ne nous reste qu'à investir beaucoup plus sur le trafic dans les quartiers pour pouvoir prendre en compte toutes les évolutions", a expliqué M. Niang, commissaire général de classe exceptionnelle. Il a été pendant longtemps chef de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS).
Selon lui, tous les cinq ans, il est procédé à une élaboration des stratégies prenant en compte l'évolution du phénomène de consommation de drogue chez les jeunes.
"Nous sommes très conscients que dans les quartiers, il y a beaucoup plus de revendeurs et beaucoup plus de fumeurs", a souligné le directeur général adjoint de la Police nationale sénégalaise.
Interrogé sur les difficultés rencontrées par la Police pour mener à bien sa mission, il a fait observer que les trafiquants évoluent en réajustant sans cesse leurs méthodes. A cet effet, "il nous appartient à nous de déjouer chaque fois ces méthodes pour pouvoir les réprimer", a-t-il ajouté.
"Au plan matériel, nous nous équipons d'outils modernes dans toutes ces composantes pour faire face aux trafiquants. Les moyens sont là de même que les ressources humaines, la détermination", a assuré le commissaire Niang.
Selon des chiffres rendues publiques lors de la dernière opération d'incinération de drogue organisée le 26 juin dernier aux Mamelles, à l’occasion de la 25e édition de la Journée internationale de lutte contre la drogue, 2007 a été une année record en termes de lutte contre les stupéfiants au Sénégal, avec 2507 tonnes de cocaïne saisies.
Ces saisies concernent 5413 individus interpellés pour trafic et usage de drogue et ont été opérées au niveau de l'aéroport de Dakar, des frontières terrestres et de la Petite-Côte sénégalais, devenue une zone de forte consommation de drogue.
Il y a eu 1920 saisies en 2009 dans la région de Dakar, contre 2041 en 2010, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente. Le nombre de saisie a continué à progresser en 2011 dans la capitale, se portant à 2117.
Il faut également rappeler que la dernière prise de taille en date a été effectuée à Joal, en octobre dernier, date à laquelle 138 kg de chanvre indien, d'une valeur de 10 millions de francs CFA, ont été interceptés au cours d'un contrôle de routine de la circulation.
Outre la cocaïne, la consommation des autres types de drogue dont l'héroïne, mais surtout le cannabis et les substances psychotropes ont atteint des proportions inquiétantes, selon la Police.
Selon M. Niang, "actuellement les peines ont été alourdies, les policiers et les autres services administratifs qui concourent à plus d'efficacité dans la lutte contre le trafic de drogue sont beaucoup plus présents sur le terrain".
De plus, le Sénégal a adopté la "Loi Latif Guèye", du nom du défunt président de l'ONG Jamra, qui criminalise le trafic de drogue. Ce texte dispose que toute personne arrêtée pour trafic international de drogue est condamnée de 10 à 20 ans de prison et doit s'acquitter d'une amende égale au triple de la valeur des drogues saisies.
Des peines complémentaires sont également prévues par cette loi, comme l'interdiction de séjour sur le sol sénégalais dans le cas de personnes étrangères, la fermeture des hôtels, etc.
S'agissant du trafic intérieur de drogue, les peines encourues sont comprises entre 5 et 10 ans de prison, assorties d'une amende égale au triple de la valeur des drogues saisies.
"Il ne nous reste qu'à investir beaucoup plus sur le trafic dans les quartiers pour pouvoir prendre en compte toutes les évolutions", a expliqué M. Niang, commissaire général de classe exceptionnelle. Il a été pendant longtemps chef de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS).
Selon lui, tous les cinq ans, il est procédé à une élaboration des stratégies prenant en compte l'évolution du phénomène de consommation de drogue chez les jeunes.
"Nous sommes très conscients que dans les quartiers, il y a beaucoup plus de revendeurs et beaucoup plus de fumeurs", a souligné le directeur général adjoint de la Police nationale sénégalaise.
Interrogé sur les difficultés rencontrées par la Police pour mener à bien sa mission, il a fait observer que les trafiquants évoluent en réajustant sans cesse leurs méthodes. A cet effet, "il nous appartient à nous de déjouer chaque fois ces méthodes pour pouvoir les réprimer", a-t-il ajouté.
"Au plan matériel, nous nous équipons d'outils modernes dans toutes ces composantes pour faire face aux trafiquants. Les moyens sont là de même que les ressources humaines, la détermination", a assuré le commissaire Niang.
Selon des chiffres rendues publiques lors de la dernière opération d'incinération de drogue organisée le 26 juin dernier aux Mamelles, à l’occasion de la 25e édition de la Journée internationale de lutte contre la drogue, 2007 a été une année record en termes de lutte contre les stupéfiants au Sénégal, avec 2507 tonnes de cocaïne saisies.
Ces saisies concernent 5413 individus interpellés pour trafic et usage de drogue et ont été opérées au niveau de l'aéroport de Dakar, des frontières terrestres et de la Petite-Côte sénégalais, devenue une zone de forte consommation de drogue.
Il y a eu 1920 saisies en 2009 dans la région de Dakar, contre 2041 en 2010, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente. Le nombre de saisie a continué à progresser en 2011 dans la capitale, se portant à 2117.
Il faut également rappeler que la dernière prise de taille en date a été effectuée à Joal, en octobre dernier, date à laquelle 138 kg de chanvre indien, d'une valeur de 10 millions de francs CFA, ont été interceptés au cours d'un contrôle de routine de la circulation.
Outre la cocaïne, la consommation des autres types de drogue dont l'héroïne, mais surtout le cannabis et les substances psychotropes ont atteint des proportions inquiétantes, selon la Police.