Le basketteur américain star LeBron James s’est excusé après avoir diffusé sur son compte Instagram des paroles de chanson à caractère antisémite. « Je pensais en fait que c’était un compliment et clairement ça ne l’était pas selon les vues de beaucoup de gens », a-t-il déclaré.
La vedette du basket-ball américain LeBron James a présenté ses excuses après avoir posté un message sur Instagram contenant les paroles d’une chanson au contenu antisémite. « Mes excuses, bien sûr, si j’ai offensé quelqu’un », a dit dimanche le joueur des Los Angeles Lakers à la chaîne sportive ESPN, qui l’interrogeait sur la controverse née de sa story postée la veille.
Il avait alors posté des images, assis au volant de sa voiture écoutant de la musique, et retranscrit les paroles d’une chanson du rappeur 21 Savage « On reçoit cet argent juif, Tout est casher ». Le message avait été relevé par un journaliste qui s’était interrogé sur Twitter. « Surpris que LeBron, qui fait peu d’erreurs, ait posté ça. Est-ce que citer les paroles d’une chanson décharge la personne de la responsabilité de ces paroles ? Je dirais non, spécialement avec 45 millions d’abonnés », a expliqué Derren Rovell.
« King James », dont le compte Instagram est suivi par près de 46 millions de personnes, a démenti avoir voulu insulter la communauté juive. « Ce n’est pas pour ça que j’ai choisi de partager ces paroles, je le fais tout le temps », a-t-il expliqué à ESPN.
Pas de sanciton de la NBA
« Je conduis ma voiture, j’écoute de la musique, et c’est le résultat. Je pensais en fait que c’était un compliment et clairement ça ne l’était pas selon les vues de beaucoup de gens. Mes excuses. Ce n’était pas du tout mon intention, évidemment, de heurter quelqu’un », a-t-il expliqué.
Selon ESPN, la NBA ne devrait pas sanctionner le joueur pour sa bourde. Le basketteur, qui compte parmi les meilleurs marqueurs de l’histoire de ce sport, est un fervent militant des droits civiques et grand pourfendeur du racisme. Il s’est plusieurs fois opposé au président Donald Trump, qu’il accuse d’avoir remis la haine raciale « à la mode » et d’attiser la division entre les communautés aux Etats-Unis.
Source: lefigaro.fr