Après sa rencontre le 3 novembre avec le Président sénégalais Macky Sall, l’Ambassadeur itinérant américain en charge des crimes de guerre, Stephen J. Rapp, a loué les efforts du Sénégal comme pays à la pointe de la justice pénale internationale en Afrique.
« Les Etats-Unis soutiennent l’effort d’ici. C’est un modèle pour l’Afrique » a déclaré Stephen J. Rapp. « Le chef d’Etat est prêt à travailler pour montrer que la justice est possible en Afrique ». Rapp a ensuite commenté la question du non-transfert des deux accusés du Tchad vers le Sénégal et a considéré que cela ne posait pas de problème. « Nous avons discuté de la situation avec les autorités tchadiennes et encouragé leur coopération à la résolution pour permettre le commencement du procès de Monsieur Habré dans les premiers mois de la prochaine année 2015. Il y a une situation avec un autre procès au Tchad où les autorités tchadiennes ont accusé une vingtaine de personnes. Parmi ce groupe sont deux personnes accusées ici, c’est nécessaire de régler la situation. Je pense que c’est possible de juger Habré ici [au Sénégal] et les autres au Tchad avec les garanties de respect pour les droits de l’Homme et les droits de la défense » a–t-il déclaré.
L’administration Obama a soutenu la campagne des victimes pour traduire Hissène Habré en justice. Dans un rapport au Congrès américain rendu public en juin 2012, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton avait déclaré qu’après vingt ans, « les victimes méritent justice et de pouvoir faire valoir leur cause devant un tribunal » et a exhorté le Sénégal à prendre des « mesures concrètes » afin de poursuivre Hissène Habré. Ce rapport faisait suite à la demande en décembre 2011 du Congrès de préparer un rapport sur « les dispositions prises par le gouvernement sénégalais en faveur de la traduction de Hissène Habré en justice ». En juin 2013, le Président Obama a félicité le Président Sall dans cette affaire et les Etats-Unis ont contribué à hauteur d’un million de dollars au financement des Chambres africaines extraordinaires. En septembre 2014, trois des plus influents Sénateurs des Etats-Unis ont adressé une lettre au président Macky Sall pour offrir leur « soutien et encouragement aux efforts novateurs entrepris par le Sénégal visant à poursuivre les crimes commis au Tchad durant la dictature de Hissène Habré ».
Le Sénégal reçoit régulièrement les reconnaissances de la communauté internationale pour son travail à la pointe de la justice internationale. Ainsi 141 ONG africaines de défense des droits de l’Homme viennent d’adresser une lettre ouverte louant les efforts du Sénégal et de l’Union africaine pour juger les crimes commis sous le régime de l’ex-dictateur tchadien.
« Le rôle du Sénégal comme le chef dans ce champ est montré par la sélection à New York de notre ami le Ministre de la Justice Sidiki Kaba comme président de l’Assemblée des Etats parties » de la Cour pénale internationale, a ajouté Stephen J. Rapp.
« Les Etats-Unis soutiennent l’effort d’ici. C’est un modèle pour l’Afrique » a déclaré Stephen J. Rapp. « Le chef d’Etat est prêt à travailler pour montrer que la justice est possible en Afrique ». Rapp a ensuite commenté la question du non-transfert des deux accusés du Tchad vers le Sénégal et a considéré que cela ne posait pas de problème. « Nous avons discuté de la situation avec les autorités tchadiennes et encouragé leur coopération à la résolution pour permettre le commencement du procès de Monsieur Habré dans les premiers mois de la prochaine année 2015. Il y a une situation avec un autre procès au Tchad où les autorités tchadiennes ont accusé une vingtaine de personnes. Parmi ce groupe sont deux personnes accusées ici, c’est nécessaire de régler la situation. Je pense que c’est possible de juger Habré ici [au Sénégal] et les autres au Tchad avec les garanties de respect pour les droits de l’Homme et les droits de la défense » a–t-il déclaré.
L’administration Obama a soutenu la campagne des victimes pour traduire Hissène Habré en justice. Dans un rapport au Congrès américain rendu public en juin 2012, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton avait déclaré qu’après vingt ans, « les victimes méritent justice et de pouvoir faire valoir leur cause devant un tribunal » et a exhorté le Sénégal à prendre des « mesures concrètes » afin de poursuivre Hissène Habré. Ce rapport faisait suite à la demande en décembre 2011 du Congrès de préparer un rapport sur « les dispositions prises par le gouvernement sénégalais en faveur de la traduction de Hissène Habré en justice ». En juin 2013, le Président Obama a félicité le Président Sall dans cette affaire et les Etats-Unis ont contribué à hauteur d’un million de dollars au financement des Chambres africaines extraordinaires. En septembre 2014, trois des plus influents Sénateurs des Etats-Unis ont adressé une lettre au président Macky Sall pour offrir leur « soutien et encouragement aux efforts novateurs entrepris par le Sénégal visant à poursuivre les crimes commis au Tchad durant la dictature de Hissène Habré ».
Le Sénégal reçoit régulièrement les reconnaissances de la communauté internationale pour son travail à la pointe de la justice internationale. Ainsi 141 ONG africaines de défense des droits de l’Homme viennent d’adresser une lettre ouverte louant les efforts du Sénégal et de l’Union africaine pour juger les crimes commis sous le régime de l’ex-dictateur tchadien.
« Le rôle du Sénégal comme le chef dans ce champ est montré par la sélection à New York de notre ami le Ministre de la Justice Sidiki Kaba comme président de l’Assemblée des Etats parties » de la Cour pénale internationale, a ajouté Stephen J. Rapp.