Après l'annonce de sa convocation pour une possible mise en examen dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa famille, François Fillon tente de continuer voire de relancer sa campagne présidentielle. Ce n'est pas évident, car sa famille politique s'interroge de plus en plus et les défections s'enchaînent.
Cela s'appelle « le compteur des lâcheurs » et c'est le quotidien Libération qui l'a lancé sur son site internet. Bruno Le Maire avait donné le signal de départ dès mercredi soir, rapidement suivi par ses proches, dont le directeur de campagne adjoint Sébatien Lecornu ce jeudi.
Le compteur tourne, et il enregistre des défections plus significatives que d'autres. C'est ainsi que trois parlementaires juppéistes, le maire d'Angers Christophe Béchu, celui du Havre Edouard Philippe, et l'ancien ministre et ancien porte-parole d'Alain Juppé Benoist Apparu, annoncent leur retrait de la campagne, en appelant chacun à sa responsabilité.
Autre pilier du camp juppéiste, Gilles Boyer annonce sur Twitter sa démission de ses fonctions de trésorier de la candidature. Moins directement opérationnel mais plus lyrique et tout de même ancien Premier ministre, Dominique de Villepin signe une tribune dans Le Figaro pour dire que François Fillon « entraîne son camp dans une course vers l'abîme ».
En déplacement dans le Gard, François Fillon assure que la base, elle, tient. Et lorsqu'on lui demande ce qui se produira si tous les élus le quittent, la réponse ne laisse place à aucune ambiguïté sur sa volonté de continuer : « Eh ben on fera sans eux »
Cela s'appelle « le compteur des lâcheurs » et c'est le quotidien Libération qui l'a lancé sur son site internet. Bruno Le Maire avait donné le signal de départ dès mercredi soir, rapidement suivi par ses proches, dont le directeur de campagne adjoint Sébatien Lecornu ce jeudi.
Le compteur tourne, et il enregistre des défections plus significatives que d'autres. C'est ainsi que trois parlementaires juppéistes, le maire d'Angers Christophe Béchu, celui du Havre Edouard Philippe, et l'ancien ministre et ancien porte-parole d'Alain Juppé Benoist Apparu, annoncent leur retrait de la campagne, en appelant chacun à sa responsabilité.
Autre pilier du camp juppéiste, Gilles Boyer annonce sur Twitter sa démission de ses fonctions de trésorier de la candidature. Moins directement opérationnel mais plus lyrique et tout de même ancien Premier ministre, Dominique de Villepin signe une tribune dans Le Figaro pour dire que François Fillon « entraîne son camp dans une course vers l'abîme ».
En déplacement dans le Gard, François Fillon assure que la base, elle, tient. Et lorsqu'on lui demande ce qui se produira si tous les élus le quittent, la réponse ne laisse place à aucune ambiguïté sur sa volonté de continuer : « Eh ben on fera sans eux »