‘"Cet accroissement rapide des dépenses a été possible grâce à un effort de mobilisation des recettes de l'Etat, mais aussi et surtout à un endettement dont l'évolution ces dernières années a été rapide", a expliqué M. Kane, en ouvrant les travaux de l'atelier sur la revue des dépenses publiques de la Banque mondiale.
Le rapport de la Banque mondiale, sur la revue des dépenses publiques, relève que "le Sénégal a enregistré, au cours de la période 2000-2010, une croissance rapide des dépenses publiques, reflétant principalement une croissance économique modérée, mais soutenue".
Le document note "une longue période de croissance économique" qui "s'est accompagnée d'une forte augmentation des ressources publiques, et corrélativement des dépenses du budget national".
A titre d'exemple, entre 1995 et 2010, les recettes budgétaires nominatives du pays sont passées de 366 milliards de FCFA à 880 milliards de FCFA. La Banque mondiale fait aussi état d'une hausse des recettes fiscales en pourcentage du PIB, qui vient s'ajouter à l'allègement de la dette du Sénégal, suite à son éligibilité à l'Initiative des pays pauvres très endettés (PPTE) et à l'Initiative d'allègement de la dette multilatérale.
Le rapport précise que "lors de la décennie écoulée, les dépenses du Gouvernement, hors dette, se sont considérablement accrues, allant de 700 millions de dollars US en 2000 à plus de 3, 5 milliards de dollars en 2010".
Selon le document, "bien que la valeur nominale du dollar ait tendance à exagérer cette évolution, cette hausse s'est considérablement ressentie sur un périmètre plus global, une performance que le Gouvernement doit à sa récente performance macro-fiscale".
"Ainsi, souligne la Banque mondiale, les dépenses globales du Gouvernement (intérêts sur la dette compris) ont atteint 27 % du PIB en 2010, ce qui représente globalement le niveau moyen des quatre dernières années, comparé au 20 % du PIB atteint dix années auparavant".
Le rapport précise que "même avec une croissance cumulée de la population de 30 %, lors des dix dernières années, les dépenses publiques par habitant ont augmenté de près de 70 %".
Pour ses auteurs, "cette croissance des dépenses hors dette, bien que soutenue par divers facteurs, est une réalisation à porter au crédit des décideurs".
Le rapport de la Banque mondiale, sur la revue des dépenses publiques, relève que "le Sénégal a enregistré, au cours de la période 2000-2010, une croissance rapide des dépenses publiques, reflétant principalement une croissance économique modérée, mais soutenue".
Le document note "une longue période de croissance économique" qui "s'est accompagnée d'une forte augmentation des ressources publiques, et corrélativement des dépenses du budget national".
A titre d'exemple, entre 1995 et 2010, les recettes budgétaires nominatives du pays sont passées de 366 milliards de FCFA à 880 milliards de FCFA. La Banque mondiale fait aussi état d'une hausse des recettes fiscales en pourcentage du PIB, qui vient s'ajouter à l'allègement de la dette du Sénégal, suite à son éligibilité à l'Initiative des pays pauvres très endettés (PPTE) et à l'Initiative d'allègement de la dette multilatérale.
Le rapport précise que "lors de la décennie écoulée, les dépenses du Gouvernement, hors dette, se sont considérablement accrues, allant de 700 millions de dollars US en 2000 à plus de 3, 5 milliards de dollars en 2010".
Selon le document, "bien que la valeur nominale du dollar ait tendance à exagérer cette évolution, cette hausse s'est considérablement ressentie sur un périmètre plus global, une performance que le Gouvernement doit à sa récente performance macro-fiscale".
"Ainsi, souligne la Banque mondiale, les dépenses globales du Gouvernement (intérêts sur la dette compris) ont atteint 27 % du PIB en 2010, ce qui représente globalement le niveau moyen des quatre dernières années, comparé au 20 % du PIB atteint dix années auparavant".
Le rapport précise que "même avec une croissance cumulée de la population de 30 %, lors des dix dernières années, les dépenses publiques par habitant ont augmenté de près de 70 %".
Pour ses auteurs, "cette croissance des dépenses hors dette, bien que soutenue par divers facteurs, est une réalisation à porter au crédit des décideurs".