Le gouvernement a proposé, en procédure d’urgence, un projet de loi modifiant la Constitution avec la suppression du Sénat, du poste de vice-président de la République et la réforme du Conseil économique et social.
Fin août dernier, de retour d'Afrique du Sud, le chef de l'Etat, Macky Sall, annonçait sa volonté de soumettre un projet de loi visant à supprimer la chambre haute du Parlement et le poste de vice-président de la République.
Le président Sall, qui était rentré précipitamment suite aux inondations consécutives à des pluies diluviennes, expliquait alors que les ressources financières destinées à cette institution allaient être dirigées vers les secours "pour venir à bout des inondations".
"J'ai décidé de soumettre en procédure d'urgence un projet de loi constitutionnel pour la suppression du Sénat. Les ressources prévues pour cette institution --près de huit milliards francs CFA-- seront ainsi consacrées à la solution des inondations", disait-il dans un discours prononcé à l'aéroport de Dakar.
"Je sais la peine des partisans du maintien du Sénat, mais lorsque la détresse des populations est aussi ample, il faut savoir opérer des ruptures", disait-il encore, non sans reconnaître l'intérêt que présente la Chambre haute du Parlement dans le processus démocratique d'un pays.
Le Sénat, qui compte 100 membres, est sous le contrôle de l'ancien régime. Mais son président, Pape Diop, un des anciens du régime précédent, a promis que les sénateurs allaient soutenir le projet de loi du nouveau gouvernement sur le sort de cette institution.
Le Sénat est généralement perçu dans l'opinion comme une chambre inutile et coûteuse. Mis en place une première fois en janvier 1999 par le président Abdou Diouf, puis supprimé en 2001 par le président Abdoulaye Wade, qui l'a restauré en 31 janvier 2007.
Quant au poste de vice-président de la République, s'il existe dans l'architecture institutionnelle, il n'a jamais été pourvu. Son option, par le président sortant, était un point de fixation pour ses anciens adversaires, qui redoutaient avec une porte ouverte à une "dévolution monarchique" du pouvoir.
Fin août dernier, de retour d'Afrique du Sud, le chef de l'Etat, Macky Sall, annonçait sa volonté de soumettre un projet de loi visant à supprimer la chambre haute du Parlement et le poste de vice-président de la République.
Le président Sall, qui était rentré précipitamment suite aux inondations consécutives à des pluies diluviennes, expliquait alors que les ressources financières destinées à cette institution allaient être dirigées vers les secours "pour venir à bout des inondations".
"J'ai décidé de soumettre en procédure d'urgence un projet de loi constitutionnel pour la suppression du Sénat. Les ressources prévues pour cette institution --près de huit milliards francs CFA-- seront ainsi consacrées à la solution des inondations", disait-il dans un discours prononcé à l'aéroport de Dakar.
"Je sais la peine des partisans du maintien du Sénat, mais lorsque la détresse des populations est aussi ample, il faut savoir opérer des ruptures", disait-il encore, non sans reconnaître l'intérêt que présente la Chambre haute du Parlement dans le processus démocratique d'un pays.
Le Sénat, qui compte 100 membres, est sous le contrôle de l'ancien régime. Mais son président, Pape Diop, un des anciens du régime précédent, a promis que les sénateurs allaient soutenir le projet de loi du nouveau gouvernement sur le sort de cette institution.
Le Sénat est généralement perçu dans l'opinion comme une chambre inutile et coûteuse. Mis en place une première fois en janvier 1999 par le président Abdou Diouf, puis supprimé en 2001 par le président Abdoulaye Wade, qui l'a restauré en 31 janvier 2007.
Quant au poste de vice-président de la République, s'il existe dans l'architecture institutionnelle, il n'a jamais été pourvu. Son option, par le président sortant, était un point de fixation pour ses anciens adversaires, qui redoutaient avec une porte ouverte à une "dévolution monarchique" du pouvoir.