Seulement, juste quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, Abdoulaye Wade a pris un étonnant virage à 180° en déclarant publiquement et devant la presse que tout était possible. Et, les résultats provisoires donnés par la Commission électorale ne le démentiront pas. Car le vieux président sénégalais affrontera au second tour de cette présidentielle 2012, son ancien premier ministre Macki Sall.
En regardant de près dans l’histoire électorale du Sénégal, on se rend vite à l’évidence qu’un président sortant ne s’est jamais fait élire au second tour. Le cas le plus récent étant celui du président Abdou Diouf, qui s’est fait battre en l’an 2000 au second tour par ce même Abdoulaye Wade. Et, à contrario de Wade, la candidature de monsieur Diouf ne souffrait d’aucune illégitimité.
L’on se souvient encore de ces manifestations qui ont été organisées dans de nombreuses villes sénégalaises, pour appeler monsieur Wade, âgé de presque 86 ans, et au pouvoir depuis 12 ans, à renoncer à cette candidature de trop. Mais, maitre Wade se montrera totalement sourd face à de telles manifestations. Au jour d’aujourd’hui, pas besoin d’être un spécialiste de la politique sénégalaise pour constater que monsieur Wade ne sera plus au terme de ce second tour le président du Sénégal.
Car avec moins de 40% de voix récoltés au terme du premier tour, il sera très difficile pour l’actuel président du Sénégal de convaincre plus de la moitié de l’électorat sénégalais à le suivre. Et plus grave, toutes les forces de l’opposition sénégalaise se sont mobilisées derrière la candidature de Macki Sall. De Tanor Ndieng à Youssou N’dour en passant par Moustapha Niasse, et Idrisa Seck, c’est une opposition réuni et déterminée qui souhaiterais affronter Wade le 18 Mars prochain.
Et cerise sur le gâteau, même la société civile dans son entièreté a décidé de s’aligner derrière Sall. Car le M23, un puissant réseau des organisations de la société civile sénégalaise vient elle-aussi d’apporter son précieux soutien à monsieur Sall. En l’état actuel des choses, on peut juste constater que les acteurs politiques sénégalais sont resté fidèles à leur position de départ : « tout sauf Wade ! ».
Les Sénégalais viennent ainsi de démontrer leur maturité politique, en votant pour le changement. Un changement qui est désormais et très largement à leur portée. Et, si monsieur Wade ne veut pas finir comme Gbagbo ou Kadhafi, il gagnerait vite en se retirant purement et simplement de ce second tour qui va couté des milliards de francs CFA aux pauvres sénégalais pour rien. Car en démocratie il n’y a pas de miracles !
Par: Com4news
En regardant de près dans l’histoire électorale du Sénégal, on se rend vite à l’évidence qu’un président sortant ne s’est jamais fait élire au second tour. Le cas le plus récent étant celui du président Abdou Diouf, qui s’est fait battre en l’an 2000 au second tour par ce même Abdoulaye Wade. Et, à contrario de Wade, la candidature de monsieur Diouf ne souffrait d’aucune illégitimité.
L’on se souvient encore de ces manifestations qui ont été organisées dans de nombreuses villes sénégalaises, pour appeler monsieur Wade, âgé de presque 86 ans, et au pouvoir depuis 12 ans, à renoncer à cette candidature de trop. Mais, maitre Wade se montrera totalement sourd face à de telles manifestations. Au jour d’aujourd’hui, pas besoin d’être un spécialiste de la politique sénégalaise pour constater que monsieur Wade ne sera plus au terme de ce second tour le président du Sénégal.
Car avec moins de 40% de voix récoltés au terme du premier tour, il sera très difficile pour l’actuel président du Sénégal de convaincre plus de la moitié de l’électorat sénégalais à le suivre. Et plus grave, toutes les forces de l’opposition sénégalaise se sont mobilisées derrière la candidature de Macki Sall. De Tanor Ndieng à Youssou N’dour en passant par Moustapha Niasse, et Idrisa Seck, c’est une opposition réuni et déterminée qui souhaiterais affronter Wade le 18 Mars prochain.
Et cerise sur le gâteau, même la société civile dans son entièreté a décidé de s’aligner derrière Sall. Car le M23, un puissant réseau des organisations de la société civile sénégalaise vient elle-aussi d’apporter son précieux soutien à monsieur Sall. En l’état actuel des choses, on peut juste constater que les acteurs politiques sénégalais sont resté fidèles à leur position de départ : « tout sauf Wade ! ».
Les Sénégalais viennent ainsi de démontrer leur maturité politique, en votant pour le changement. Un changement qui est désormais et très largement à leur portée. Et, si monsieur Wade ne veut pas finir comme Gbagbo ou Kadhafi, il gagnerait vite en se retirant purement et simplement de ce second tour qui va couté des milliards de francs CFA aux pauvres sénégalais pour rien. Car en démocratie il n’y a pas de miracles !
Par: Com4news