Les électeurs sénégalais, pour l'essentiel, disent attendre de leurs futurs représentants à l'Assemblée nationale qu'ils incarnent une véritable rupture comparés aux députés de la précédente législature qui, toutes proportions gardées, renvoyaient très souvent à l'opinion l'image d'une "chambre d'enregistrement" assez éloignée des préoccupations de leurs mandants. Des citoyens interrogés par l'APS semblent espérer de leurs futurs mandataires à l'Assemblée nationale une rupture à la mesure au moins des annonces des nouvelles autorités qui ont promis une gouvernance responsable, sobre et axée sur les préoccupations des populations.
"Il faut changer les anciens députés, ils n'ont rien prouvé et mettre de nouveaux. Il nous faut une nouvelle génération pour faire décoller le Sénégal qui est très en retard par rapport aux autres pays", fait valoir Mamadou Wane.
"Je conseille aux futurs députés de ne pas se contenter, une fois élus, d’applaudir et faire des éloges (au pouvoir) mais de travailler pour le pays, a ajouté M. Wane. Chacun de nous a son griot depuis sa naissance et l'Assemblée nationale n'est pas le lieu pour chanter les louanges de quelqu'un".
Selon Abdou Guèye, le plus important, " c'est que l'Assemblée nationale ne continue pas à être une maison d'enregistrement comme avant. J'espère qu'il y aura un changement avec les nombreux partis qui se sont engagés (24 listes au total)".
"Ce qui me fait mal, a-t-il repris, c'est qu'une fois élus, les députés ne viennent plus assister aux séances. Or, à la fin du mois, ils perçoivent leur salaire. Je propose qu'on les paye selon leur participation, leur présence aux séances. Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités".
"Les futurs députés ne doivent pas seulement défendre les idées de leur parti. Ils doivent aussi avoir en tête l'intérêt général", a soutenu Abdou Ndiaye selon qui les prochains élus doivent en même temps intégrer le fait que "les Sénégalais ont dépassé les disputes, la bagarre et toutes" autres choses de même nature.
Ils doivent être au fait des problèmes auxquels leurs électeurs sont confrontés, a fait valoir M. Ndiaye, soulignant que chaque député doit être imprégné des difficultés vécues par ses mandants. Il cite le chômage, l'accès à l'eau, aux infrastructures, etc. "C'est ce que nous attendons des députés, sinon ils ne seront pas réélus aux prochaines élections", a prévenu Amadou Ndiaye.
"Nous voulons un nouveau type de député", à l'image de ce que préconise le mouvement Y en a marre, regroupant des rappeurs qui théorisent depuis quelques mois la nécessité de faire émerger de l'espace public un nouveau type de citoyen sénégalais, résume Ibrahima Ndiaye.
"Nous voulons des candidats qui se soucient du peuple, qui ont pitié du peuple, renchérit Oumar Dia, tailleur de son état. Des candidats qui s'engagent à diminuer le coût de la vie".
"Les futurs députés, a-t-il poursuivi, doivent travailler pour le peuple et surtout les paysans. Qu'ils agissent au nom du peuple et non pour des intérêts personnels. Certains d'entre eux, une fois devenus député, oublient ceux qui les ont élus. Ils nous doivent reconnaissance".
Les électeurs se félicitent par ailleurs du bon début de la campagne électorale qui a démarré samedi à partir de minuit. "Grâce à Dieu, la campagne est bien partie et si quelqu'un veut gâcher la stabilité du pays, il en assumera les conséquences. J'ai suivi le journal de la campagne (sur la Télévision publique). Parmi les candidats, il y a des gens sérieux et d'autres non", a fait remarquer Mamadou Wane.
L'ancien président de la République Abdoulaye Wade a récemment prévenu que les législatives ne se tiendraient pas si des véhicules de son parti qui auraient été confisquées par les autorités ne lui sont pas restitués.
Ibrahima Ndiaye y va de ses recommandations. "Pendant la campagne, les députés doivent se concentrer sur les messages à véhiculer et non sur des choses qui peuvent engendrer la violence", dit-il. "Ce que j'attends des candidats, c'est qu'ils fassent preuve de responsabilité tout en se conformant à leur mission".
"Il faut changer les anciens députés, ils n'ont rien prouvé et mettre de nouveaux. Il nous faut une nouvelle génération pour faire décoller le Sénégal qui est très en retard par rapport aux autres pays", fait valoir Mamadou Wane.
"Je conseille aux futurs députés de ne pas se contenter, une fois élus, d’applaudir et faire des éloges (au pouvoir) mais de travailler pour le pays, a ajouté M. Wane. Chacun de nous a son griot depuis sa naissance et l'Assemblée nationale n'est pas le lieu pour chanter les louanges de quelqu'un".
Selon Abdou Guèye, le plus important, " c'est que l'Assemblée nationale ne continue pas à être une maison d'enregistrement comme avant. J'espère qu'il y aura un changement avec les nombreux partis qui se sont engagés (24 listes au total)".
"Ce qui me fait mal, a-t-il repris, c'est qu'une fois élus, les députés ne viennent plus assister aux séances. Or, à la fin du mois, ils perçoivent leur salaire. Je propose qu'on les paye selon leur participation, leur présence aux séances. Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités".
"Les futurs députés ne doivent pas seulement défendre les idées de leur parti. Ils doivent aussi avoir en tête l'intérêt général", a soutenu Abdou Ndiaye selon qui les prochains élus doivent en même temps intégrer le fait que "les Sénégalais ont dépassé les disputes, la bagarre et toutes" autres choses de même nature.
Ils doivent être au fait des problèmes auxquels leurs électeurs sont confrontés, a fait valoir M. Ndiaye, soulignant que chaque député doit être imprégné des difficultés vécues par ses mandants. Il cite le chômage, l'accès à l'eau, aux infrastructures, etc. "C'est ce que nous attendons des députés, sinon ils ne seront pas réélus aux prochaines élections", a prévenu Amadou Ndiaye.
"Nous voulons un nouveau type de député", à l'image de ce que préconise le mouvement Y en a marre, regroupant des rappeurs qui théorisent depuis quelques mois la nécessité de faire émerger de l'espace public un nouveau type de citoyen sénégalais, résume Ibrahima Ndiaye.
"Nous voulons des candidats qui se soucient du peuple, qui ont pitié du peuple, renchérit Oumar Dia, tailleur de son état. Des candidats qui s'engagent à diminuer le coût de la vie".
"Les futurs députés, a-t-il poursuivi, doivent travailler pour le peuple et surtout les paysans. Qu'ils agissent au nom du peuple et non pour des intérêts personnels. Certains d'entre eux, une fois devenus député, oublient ceux qui les ont élus. Ils nous doivent reconnaissance".
Les électeurs se félicitent par ailleurs du bon début de la campagne électorale qui a démarré samedi à partir de minuit. "Grâce à Dieu, la campagne est bien partie et si quelqu'un veut gâcher la stabilité du pays, il en assumera les conséquences. J'ai suivi le journal de la campagne (sur la Télévision publique). Parmi les candidats, il y a des gens sérieux et d'autres non", a fait remarquer Mamadou Wane.
L'ancien président de la République Abdoulaye Wade a récemment prévenu que les législatives ne se tiendraient pas si des véhicules de son parti qui auraient été confisquées par les autorités ne lui sont pas restitués.
Ibrahima Ndiaye y va de ses recommandations. "Pendant la campagne, les députés doivent se concentrer sur les messages à véhiculer et non sur des choses qui peuvent engendrer la violence", dit-il. "Ce que j'attends des candidats, c'est qu'ils fassent preuve de responsabilité tout en se conformant à leur mission".