Ces destructions de mausolées de saints musulmans ont commencé samedi. Des membres d'Ansar Dine utilisaient des haches et des pelles, ainsi que des armes automatiques, pour démolir ces mausolées qui, selon eux, font l'objet d'idolâtrie de la part de fidèles.
"Ce matin, les islamistes ont continué à démolir les mausolées. C'est notre patrimoine, reconnu comme site du patrimoine mondial par l'UNESCO", a déploré Aboubacrine Cissé, un habitant de la ville qui a assisté à des destructions. "Ils continuent à détruire les tombes de tous les saints de Tombouctou, et notre ville compte 333 saints", a-t-il déclaré.
Dimanche au Sénégal, Fatou Bensouda, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a affirmé que la destruction du patrimoine de la ville constitue un "possible crime de guerre", selon la radio privée RFM.
Joint par téléphone, un porte-parole de la faction islamiste a affirmé qu'ils ne reconnaissaient ni les Nations unies, ni la CPI. "Le seul tribunal que nous reconnaissons, c'est le tribunal divin de la charia", la loi islamique, a souligné Oumar Ould Hamaha.
"La destruction est un ordre divin", a-t-il déclaré. "C'est notre prophète qui a dit que chaque fois que quelqu'un construit quelque chose au-dessus d'une tombe, cela doit être remis par terre. Nous devons faire cela pour que les générations futures ne soient pas troublées, et commencent à vénérer les saints comme s'ils étaient Dieu."
Oumar Ould Hamaha a ajouté qu'il ne se souciait pas de l'impact que leurs actions auront sur le tourisme. "Nous sommes contre le tourisme. Ils encouragent la débauche", a-t-il assuré.
A New York, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé l'arrêt de ces destructions. "Le secrétaire général appelle toutes les parties à exercer leur responsabilité pour préserver le patrimoine culturel du Mali", a affirmé le porte-parole de Ban Ki-moon dans un communiqué. "De telles attaques contre des sites du patrimoine culturel sont totalement injustifiées." AP
"Ce matin, les islamistes ont continué à démolir les mausolées. C'est notre patrimoine, reconnu comme site du patrimoine mondial par l'UNESCO", a déploré Aboubacrine Cissé, un habitant de la ville qui a assisté à des destructions. "Ils continuent à détruire les tombes de tous les saints de Tombouctou, et notre ville compte 333 saints", a-t-il déclaré.
Dimanche au Sénégal, Fatou Bensouda, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a affirmé que la destruction du patrimoine de la ville constitue un "possible crime de guerre", selon la radio privée RFM.
Joint par téléphone, un porte-parole de la faction islamiste a affirmé qu'ils ne reconnaissaient ni les Nations unies, ni la CPI. "Le seul tribunal que nous reconnaissons, c'est le tribunal divin de la charia", la loi islamique, a souligné Oumar Ould Hamaha.
"La destruction est un ordre divin", a-t-il déclaré. "C'est notre prophète qui a dit que chaque fois que quelqu'un construit quelque chose au-dessus d'une tombe, cela doit être remis par terre. Nous devons faire cela pour que les générations futures ne soient pas troublées, et commencent à vénérer les saints comme s'ils étaient Dieu."
Oumar Ould Hamaha a ajouté qu'il ne se souciait pas de l'impact que leurs actions auront sur le tourisme. "Nous sommes contre le tourisme. Ils encouragent la débauche", a-t-il assuré.
A New York, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé l'arrêt de ces destructions. "Le secrétaire général appelle toutes les parties à exercer leur responsabilité pour préserver le patrimoine culturel du Mali", a affirmé le porte-parole de Ban Ki-moon dans un communiqué. "De telles attaques contre des sites du patrimoine culturel sont totalement injustifiées." AP