Le porte-parole d’Ansar Dine, le groupe islamiste armé qui contrôle le nord du Mali depuis le mois d’avril, a expliqué que Moussa Agh Mohammed, combattant islamiste, s’était rendu de lui-même à la police islamique pour avouer qu’il était coupable de meurtre. Les jambes tournées face à la Mecque, il a été fusillé en fin de journée mardi, devant une centaine de personnes.
Un couple non marié avait été tué par lapidation à Aghelhok en juillet dernier. Il s’agirait donc de la troisième exécution ordonnée au nom de la charia au Nord-Mali. Par ailleurs, ces dernières semaines, les islamistes d’Ansar Dine et du Mujao ont multiplié les châtiments corporels infligés aux populations, notamment les flagellations et les amputations.
France24