Vous voulez de l’argent ? Devenez journalistes le temps d’une campagne électorale et suivez la caravane de Wade. D’après les informations que nous tenons de sources sûres et confirmées par des éléments de la caravane du président sortant à la candidature controversée, certains journalistes qui le suivent perçoivent quotidiennement 60 mille francs Cfa chacun. D’après nos sources, seul le journaliste Georges Déthié Diop de la Rfm a refusé de percevoir cet argent. Pour le reste, on encaisse et on suit la caravane.
Wade a la gâchette facile. Et c’est connu de tous les Sénégalais. Car toute personne qui rentre au palais a des chances d’en ressortir avec une enveloppe de liasses de billets de banque. Certains journalistes qui suivent sa caravane pour la campagne électorale sont tombés dans ces largesses pour le moins corruptives. La caravane s’est transformée en une foire au pognon pour des pisse-copies qui passent quotidiennement à la caisse. Ils sont ainsi 25 ou 26 journalistes à passer quotidiennement à la caisse du candidat des Forces alliées «Fal 2012». Et c’est pour percevoir, chacun, 60 mille francs Cfa. L’information est confirmée du côté même de la cellule de communication du candidat des «Fal 2012». Toutefois, selon un membre de cette cellule, l’argent que perçoivent les journalistes entre dans le cadre de leurs frais d’hébergement et de transport. Un transport pris en charge pourtant par la caravane du candidat. Mieux,
poursuit notre interlocuteur qui nous livre plus d’informations, «ces journalistes sont logés à la même enseigne que les chauffeurs».
Cependant, dans le lot de journalistes qui sont dans la caravane du candidat Abdoulaye Wade, seul un a refusé de prendre cette enveloppe. Il s’agit de notre confrère Georges Déthié Diop de la Rfm. Joint hier par téléphone, alors que la caravane de Wade était encore à Mbour, un confrère affirme avoir entendu parler de ces enveloppes destinées aux journalistes. Mais, tient-il à préciser, «je n’ai pas vu ces confrères prendre des enveloppes». «Je sais que ce qui est prévu, c’est 60 mille francs par jour», soutient notre confrère. Non sans dire de qui nous tenons cette information. Et d’avouer : «Ils (Ndlr : les membres de la cellule de communication des «Fal 2012») sont venus vers moi, mais j’ai décliné l’offre poliment.»
Source : Walf Grand-Place
Wade a la gâchette facile. Et c’est connu de tous les Sénégalais. Car toute personne qui rentre au palais a des chances d’en ressortir avec une enveloppe de liasses de billets de banque. Certains journalistes qui suivent sa caravane pour la campagne électorale sont tombés dans ces largesses pour le moins corruptives. La caravane s’est transformée en une foire au pognon pour des pisse-copies qui passent quotidiennement à la caisse. Ils sont ainsi 25 ou 26 journalistes à passer quotidiennement à la caisse du candidat des Forces alliées «Fal 2012». Et c’est pour percevoir, chacun, 60 mille francs Cfa. L’information est confirmée du côté même de la cellule de communication du candidat des «Fal 2012». Toutefois, selon un membre de cette cellule, l’argent que perçoivent les journalistes entre dans le cadre de leurs frais d’hébergement et de transport. Un transport pris en charge pourtant par la caravane du candidat. Mieux,
poursuit notre interlocuteur qui nous livre plus d’informations, «ces journalistes sont logés à la même enseigne que les chauffeurs».
Cependant, dans le lot de journalistes qui sont dans la caravane du candidat Abdoulaye Wade, seul un a refusé de prendre cette enveloppe. Il s’agit de notre confrère Georges Déthié Diop de la Rfm. Joint hier par téléphone, alors que la caravane de Wade était encore à Mbour, un confrère affirme avoir entendu parler de ces enveloppes destinées aux journalistes. Mais, tient-il à préciser, «je n’ai pas vu ces confrères prendre des enveloppes». «Je sais que ce qui est prévu, c’est 60 mille francs par jour», soutient notre confrère. Non sans dire de qui nous tenons cette information. Et d’avouer : «Ils (Ndlr : les membres de la cellule de communication des «Fal 2012») sont venus vers moi, mais j’ai décliné l’offre poliment.»
Source : Walf Grand-Place